La Sonelgaz, ce groupe énergétique le plus important, disons, le plus riche après la Sonatrach, se définissait comme étant juridiquement, une SPA qui fait de l’industrie et du commerce des énergies électrique et gazière. Donc, chaque personne, qui va consommer un «flash» d’électricité ou du gaz, ne serait-ce qu’une «bouffée», doit nécessairement les payer et… cash par-dessus le marché ! Faute de quoi, c’est le tonnerre qui va s’abattre, et j’espère que vous penserez, cependant, aux conséquences… Il n’y a que peu de citoyens qui n’ont pas eu affaire, au moins une fois dans leur vie, avec les prestigieux et impitoyables «coupeurs» de la Sonelgaz. Par rapport à cette intransigeance « extrémiste » de la sonelgaz, à l’égard de ses clients, peut-être nonchalants ou pis encore insolvables, y aurait-il des prestations aussi louables à la mesure de ce manque de tolérance ? Je n’aime pas émettre le moindre jugement à cet égard, puisque, je sais pertinemment, que le cartel de l’électricité et du gaz en Algérie est, toujours, loin des normes standards pour dépasser ses imperfections. Si la Sonelgaz se comporte en tant qu’entreprise industrielle et commerciale où chaque faille pourrait se répercuter négativement sur la gestion financière du groupe, de ce fait, il incombe à l’Etat dans ce cas là d’intervenir, en vue de s’occuper de l’aspect social de la chose. S’il y en a. Pour le cartel de l’électricité et du gaz, aussi riche et aussi puissant qu’il soit, il pense que le social et la bienfaisance relèvent des instances et ses associations créées à cet effet. De toute façon, la gestion et la consommation de l’énergie électrique restent loin des normes que ce soit, du côté du consommateur, qu’il soit une personne physique, morale, ou instance publique ou du côté de la compagnie elle-même. Faudrait-il un temps suffisamment long pour parvenir à une industrie énergétique performante aux normes modernes et pour le citoyen consommateur, à consommer avec rationalité et tempérance cette énergie qui ne se crée pas toute seule. C’est ça la civilisation, au fait !! Et, la civilisation ça s’apprend et ça se cultive. C’est un aboutissement d’un long processus d’apprentissage. Nous n’avons pas l’intention de stigmatiser publiquement la compagnie d’électricité. Nous essayons de voir les choses à travers une certaine perspective qui n’est pas moins subjective. C’est un point de vue, visant à raviver un débat sur une question citoyenne, cachant un conflit -froid- entre l’ensemble des citoyens qui se regardent comme étant «injustement» traités par leur fournisseur en énergie, qui essaie de son côté de s’identifier comme étant un distributeur d’un produit qui vend et encaisse.