Oran: l’insupportable!!

La ville d’Oran serait-elle encore plus forte, afin de supporter l’insupportable? Pourtant, il y a -à ce que je sache- un P/APC assisté par tout un conseil municipal et qui vient d’être fraichement élu. Il y existe, également, un wali avec toutes les prérogatives qui font de lui le maître incontestable de la wilaya, secondé par des chefs de daïra, avec toute une administration affectée à cet effet. Enfin, que se passe-t-il exactement? A constater ce qui se passe, dans les rues et les quartiers d’Oran, le scandale des ordures ménagères qui ont défiguré l’image de la ville, l’on dirait que tous les responsables que je viens de citer, auraient déserté leurs postes de responsabilité, afin de laisser la ville faire face aux aléas d’un destin non encore scellé. L’on devrait reconnaitre que ce qui se passe, n’est pas la conséquence logique de manque de compétence ou d’une quelconque disqualification professionnelle. Faudrait-il encore, rappeler que la question de la levée des ordures ménagères et du balayage des rues et des quartiers ne relève d’aucune compétence. Et évidemment, d’aucune intelligence. Sommes-nous devenus un pays pauvre, incapable d’assurer la paye mensuelle de ses agents et ses sous-traitants privés, chargés de la propreté urbaine? A cette thèse, je m’abstiendrai à en croire… Donc, la thèse des luttes intestines et des combines entre les clans de responsables, restera la plus plausible. L’on avait également, avancé que l’ex-maire sortant, après avoir battu le record de 14 ans à la tête de la mairie d’Oran, avait quitté le siège de l’hôtel de ville avec plus de 700 milliards de dettes… Bon! Cela reste à vérifier. Mais, il n’y a pas de fumée sans feu …disait-on! Donc, il y a quelque part, un agent invisible causant un dysfonctionnement administratif, notamment, entre la Direction du Trésor public et la Recette municipale. Un tel dysfonctionnement n’est pas et impossible qu’il soit le produit du hasard ou du manque de compétence. Il y a un blocage quelque part dont il est difficile de le détecter, sans entrer par effraction et briser le silence du système. Toutes les langues finiront par se délier et les secrets du scandale des ordures seront un jour dévoilés. Nous savons, également, que la guerre des clans se fait de plus en plus exprimer par le truchement des pénuries, des crises et des folles hausses des prix… Le régime déchu en 2019, suite à un Hirak populaire, n’a jamais perdu l’espoir de se voir, un jour, reprendre en mains les rênes du pouvoir.