Oran s’apprête, à l’instar des villes d’Alger et de Constantine, à accueillir de nouveau les membres de la communauté algérienne établie à l’étranger, notamment en France, après près de deux années de fermeture des frontières. A l’annonce de l’ouverture des frontières et de reprise des vols à compter du 1er juin, les autorités locales et les pouvoirs publics ont mis au point un plan d’action visant les facilités en matière d’accueil et d’hébergement des touristes et des membres de la communauté nationale établie à l’étranger, restés bloqués pendant plus de quatorze mois pour cause de propagation de la pandémie du Coronavirus, à l’image des autres pays touchés par la crise sanitaire. Air Algérie s’est, d’emblée, mise à cheval pour recevoir les premières réservations des billets d’avion, les réservations de la liste d’attente compris, afin de répondre aux demandes, a-t-on constaté, dimanche, au niveau de plusieurs agences de la compagnie nationale aérienne. Côté réservations, les choses vont dans le sens de l’apaisement économique. Un tarif de plus de 1.000 euros, tous frais compris par personne, serait, selon de sources proches aux familles émigrées, proposé pour permettre aux voyageurs émigrés de regagner le pays, montant jugé plus ou moins abordable vu la crise pandémique et le contexte sanitaire qui y prévaut.
