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Occupation illégale des trottoirs. Les contrevenants risquent gros

Comment contrecarrer les «amateurs» du squat des espaces publics et autres trottoirs? Pourquoi les commerçants font fi aux règles et lois en vigueur ? Et est-ce que le ton des pouvoirs publics compétents va se durcir durant le prochain mois de ramadhan connu par la prolifération des commerçants illégaux ou informels? Tout ou presque va dorénavant changer dans le domaine des occupations illicites et squat des espaces publics urbains. Les commerçants qui s’approprient de manière illégale les trottoirs et autres espaces attenants aux maisons devront réviser leur copie au risque de s’exposer à de sévères sanctions et des amendes. Ce phénomène lié à l’occupation illicite des trottoirs a pris des proportions somme toute inquiétantes ces dernières années en Algérie. C’est dire que l’ère de n’importe qui s’improvisant en propriétaire d’un trottoir ou d’un espace public dédié à la circulation piétonnière est révolue. La Gendarmerie nationale a décidé de réagir devant l’ampleur et la gravité de la situation à laquelle sont parvenus trottoirs et autres espaces assimilés. Elle rappelle à cet égard l’arsenal de lois en vigueur de même qu’elle rappelle à l’ordre les contrevenants en la matière. La situation est en effet devenue exaspérante à plus d’un titre d’autant plus que le phénomène a l’air de prendre une autre allure durant les Ramadhans s’érigeant en fait en une pratique qui a la peau dure et à laquelle les agents de contrôle de commerce ont du mal parfois à y remédier. Quand des piétons se voient contraints de marcher sur la route faute de trottoirs vacants cela rend indéniablement les choses un peu compliquées parce qu’il s’agit tout simplement d’une entrave voire une violation aux règles et principes régissant le code de la voirie publique. Une situation qui fait exposer à des accidents et encombre la circulation routière déjà suffisamment asphyxiée dans les grandes villes par les embouteillages et la forte densité du trafic routier. Devant la recrudescence du phénomène et afin d’éviter que la situation ne dégénère en une habitude et ce qu’elle peut entraîner comme conséquences, la Gendarmerie nationale (GN) a publié une mise en garde sur sa page Facebook dédiée à la circulation, Tariki. Le message vient rappeler une fois de plus aux Algériens que la loi punit et est sans merci contre toute personne obstruant la voie publique illégalement. Tout compte fait, l’exposition par les commerçants de marchandises tous types à l’extérieur de leurs locaux ou en érigeant des barricades ou extensions de manière illégale ou empêchant carrément le stationnement aux abords des véhicules, rend la situation plus difficile. De nombreux commerçants ont pris la malencontreuse et fastidieuse coutume de bloquer illicitement les trottoirs. Une pratique anarchique qui s’est ancrée dans l’esprit des commerçants malveillants croyant bien faire en agissant de la sorte et ne se souciant guère des risques qui en découlent. L’occupation illicite des trottoirs rues et ruelles des villes est devenue une «norme» des aménagements urbains. Les commerçants ont pris l’habitude d’y garer leurs marchandises et ce sont souvent les piétons qui sont empêchés d’accéder à la voie publique et sont les premiers pénalisés. En effet, cela obstrue en partie ou totalement les trottoirs, ce qui force les piétons à emprunter la route dédiée à la circulation des véhicules. Les conducteurs se retrouvent à devoir éviter les passants, augmentant donc les risques d’accidents de la route. Néanmoins, les commerçants ne sont pas les seuls à blâmer. Les automobilistes qui procèdent au stationnement aléatoire sur les trottoirs sont aussi concernés. La Gendarmerie nationale revient sur ce point dans un communiqué sur sa page Facebook Tariki, citant l’article 444 BIS de la loi n°82-04 du 13 février 1982: «Sera punie d’une amende de 8.000 DA à 16.000 DA, comme elle est passible d’une peine d’emprisonnement allant de 10 jours à 02 mois toute personne obstruant la voie publique ou y laissant, sans nécessité, du matériel et des objets de quelque manière que ce soit et qui empêcheraient la liberté de passage ou rendraient le passage dangereux».

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