Occupation des espaces publics. L’autre point noir de la ville

La capitale de l’ouest du pays reste un pôle économique incontournable où les activités commerciales sont d’une grande intensité et obéissent à une demande sans cesse grandissante, donnant lieu à une véritable explosion de commerces en tous genres. Des milliers de magasins et locaux commerciaux, activant dans tous les créneaux, ont ainsi vu le jour, générant une véritable frénésie. Cela n’a pas évidemment manqué de se répercuter sur le paysage urbain de la ville d’Oran. Détériorant l’environnement en causant de nombreux désagréments et nuisances, réduisant chaque jour la qualité de vie des Oranais. Cette floraison de commerces, telle une pieuvre qui a déployé ses tentacules à travers tous les quartiers et cités de la commune. Le citoyen se plaint de cette agression de marchandises diverses qui ont envahi tous les trottoirs squattés d’autorité. La notion de trottoirs pour piétons a totalement disparu du paysage. Ce déplorable constat s’ajoute au phénomène de l’obstruction des trottoirs et parfois même la voie publique par des matériaux de construction et autre gravier ainsi que des amas de sable, destiné en général à des chantiers en cours d’édification ou à des aménagements des habitations et autres structures, continuent d’exaspérer les riverains, ne respectant aucune des clauses des autorisations officielles délivrées par les services concernés, plusieurs commerçants de matériaux de construction squattent de plus en plus la chaussée et les trottoirs. Ces derniers sont devenus inutilisables par les piétons. Machines, commerces, ouvriers chantiers encombrent l’espace qui leur est en principe réservé pour  »coloniser » l’espace public. D’autre part, plusieurs chantiers de construction squattent abusivement trottoirs et chaussées et représentent de vrais dangers en utilisant des engins et matériaux de construction. Ces chantiers s’emparent presque de toute la chaussée tout en occupant illégalement le trottoir d’en face pour déposer et préparer le mortier et autres matériaux au vu et au su de tout le monde, sans que personne ne bouge le petit doigt. Un acte intolérable qui a causé la dégradation de la chaussée.