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Nul n’est censé y rester éternellement

Certains partis politiques en Algérie sont clairement identifiés à leurs éternels fondateurs, alors que la nature d’un parti politique est diamétralement opposée à l’idée du leader unique ou du fondateur unique et éternel. Un parti politique, selon sa définition la plus courante, qu’il s’agisse d’une formation ou d’une association de plusieurs personnes qui se sont convenues sur une panoplie d’idées politiques qu’ils souhaitent mettre en pratique par le truchement de cette association. Or, ce que nous remarquons chez quelques-uns de nos partis politiques, que le parti est géré par une main de fer par un ou une «despote» passant son temps à réclamer de la démocratie et à critiquer le «despotisme» de l’Etat… Mme Hanoune et son Parti des Travailleurs, un ex-parti socialiste des travailleurs du temps de la clandestinité …une formation d’idéologie communiste de tendance trotskyste, représente l’exemple vivant de ce genre de situation. Depuis l’avènement du pluralisme et le «sacre» de Hanoune comme leader du PT, toute fraîche et jeune à l’âge de 35 ans, aucun autre ou –une autre – successeur n’aurait pu ou n’aurait pensé prétendre à la responsabilité du parti. PT et Hanoune sont désormais devenus synonymes. Actuellement, Mme hadja Hanoune a 66 ans et elle ne se sent pas encore fatiguée de servir les «idéaux sublimes» de son parti et façon de parler de son Etat…Pourtant, tout le monde savait comment les choses marchaient dans ce parti et le rôle qu’il lui a été attribué à jouer au sein du système… En pleine crise politique dite: «du 5ème mandat», soulevée par la succession de Bouteflika, Louisa Hanoune avait, rappelle–t-on, fait objet d’une arrestation et a été incarcérée au tribunal militaire de Blida. Elle a risqué la potence selon un de ses proches. Elle était, semble–t-il, accusée de haute trahison pour s’être mêlée à une rencontre douteuse aux côtés de personnalités de l’ancien régime, avec des représentants sécuritaires étrangers au sujet de l’affaire de la succession de l’ex-président. Les « militants » de son parti sont actuellement les éléments les plus virulents dans l’actuel Hirak… La ligne de conduite du PT, en tant que « parti-machin » au service du Pouvoir ne s’accommode plus avec les nouvelles mutations politiques du pays. Des jeunes militants opposants à la ligne de conduite de la vieille souhaitent un redressement pour l’émergence d’un nouveau parti autonome, par rapport au pouvoir et qui croit sincèrement, qu’il a un rôle à jouer dans le paysage politique national, sans s’y être inféodé à une quelconque aile sécuritaire.

À propos Abdelkader Benabdellah

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