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Nouvelle guerre !

Dans cette guerre en Ukraine, la Russie subit les coups des sanctions occidentales. L’Occident fait tout pour isoler la Russie en lui faisant endosser tous les maux de la hausse des prix sur le dos de Poutine, en oubliant que l’inflation du dollar y a beaucoup contribué. Avec le manque de blé sur le marché international, l’Occident veut se montrer comme « l’ange gardien » du Monde et des « pauvres » alors que ce n’est pas vrai. L’Afrique subit la résultante de la hausse des prix du blé et autres, bien avant ce conflit sans que cet Occident « hypocrite » vienne à la rescousse des pauvres. En effet, cette semaine, la guerre a été « centrée » sur le gaz et le blé, après que la Russie ait décidé de réduire ses quantités de gaz à l’Europe. Ce n’est pas la quantité de blé disponible dans le monde mais la logistique qui pose problème, estime sur franceinfo, Michel Portier, directeur d’Agritel, cabinet d’analyse et de conseil spécialisé dans les marchés agricoles et agro-industriels, après les déclarations d’Emmanuel Macron, jeudi, en déplacement à Kiev, sur le blé ukrainien. Actuellement, des millions de tonnes de blé ukrainien attendent dans les ports et dans les silos notamment d’Odessa, bloqués par l’armée russe. Macron a reconnu qu’il n’y avait pas de solutions immédiates. « On a du blé dans le monde, suffisamment pour répondre à la demande, le problème c’est la logistique », confirme Michel Portier. Au demeurant, le ministre américain de l’Agriculture, Tom Vilsack, a appelé, jeudi, la Russie à accepter rapidement une ouverture des ports ukrainiens afin de permettre aux millions de tonnes de céréales qui y sont stockées d’être exportées, au terme de multiples discussions à l’ONU. Tom Vilsack a réaffirmé que les sanctions américaines ne visaient pas la nourriture et les engrais. Moscou « devrait agir immédiatement pour ouvrir ces ports et mettre fin à cette guerre», a souligné le ministre, lors d’une conférence de presse. «C’est une chose sérieuse, nous ne devrions pas utiliser la nourriture comme une arme», a-t-il insisté. L’ONU négocie depuis plusieurs semaines avec Moscou, Kiev et Ankara, caution militaire d’une utilisation de la mer Noire pour des navires civils, un accord qui permettrait aux céréales ukrainiennes de sortir du pays en sécurité et aux engrais produits par la Russie de revenir sur le marché international. Moscou se plaint d’entraves à ses exportations à cause de sanctions économiques. Ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia a balayé ces accusations. «On essaie de rejeter la faute sur la Russie, avec des allégations infondées de bombardements d’entrepôts de céréales, de blocages de céréales. Il n’y a aucun obstacle à cet égard», a-t-il affirmé. La Turquie suit de très près la situation et se propose comme intermédiaire entre la Russie et l’Occident. «La Turquie soutient» le plan proposé par l’ONU «et attend le retour de la Russie», a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, en précisant que des rencontres techniques entre militaires se poursuivaient. «Il faut répondre aux inquiétudes de tout le monde», a continué le ministre. «La Russie veut être sûre que les bateaux ne transportent pas d’armes et l’Ukraine veut être sûre que la Russie n’utilisera pas ces corridors (en mer) pour attaquer», a expliqué Mevlüt Cavusoglu. L’Occident ne fait rien pour le processus du dialogue afin de mettre fin à cette guerre, c’est ça la vérité.

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