«Les responsables des grandes agglomérations comme Oran, Alger, Annaba tirent la sonnette d’alarme à propos de la situation précaire qui règnent dans certaines cités et quartiers, où de nombreux jeunes traînent du matin au soir dans les rues, qui ont une conduite parfois grossière, qui sont de surcroît, aux yeux de beaucoup d’habitants, responsables de pas mal de nuisance, ressenties comme menaçantes et qui sont parfois impliqués dans l’un ou l’autre trafic, ou agression. Ces quartiers qui se caractérisent, par ailleurs, par une multitude de problèmes ». La violence dans la wilaya d’Oran n’est pas une légende, elle est vécue par des milliers de gens qui en sont témoins chaque jour. Les agressions, les vols, braquages, prostitution, les dégradations, les règlements de compte, rixes entre familles, sont très fréquents que ce dont se font écho les médias. On parle peu de ce phénomène qui est devenu quelque chose de normale. Nouveaux pôles d’habitations. Hai El Yasmine, En Nour, Es Sabah,Belgaid,Gdyel. En fait, ce sont les nouvelles cités qui sont devenues de véritables ghettos caractérisant ces lieux, où on été relogés des familles des quartiers les plus difficiles d’Oran à savoir Derb, El Hamri, St Pierre, Raz El Ain, dans le cadre du relogement (résorption de l’habitat précaire). Cette politique du relogement mal étudié à mis les services de sécurité à rude épreuve dans la mesure où tous les délinquants des quartiers en question sont rassemblés dans une même zone. Malgré les grands efforts effectués par la police et la gendarmerie, en vue de sécuriser les citoyens et leurs biens, dissuader toutes formes de criminalité et contrecarrer les plans diaboliques des hors la loi. L’insécurité urbaine constitue la préoccupation majeure des habitants d’Oran. Le sentiment d’insécurité. Il est mesuré au travers de deux dimensions qui ne sont pas nécessairement corrélées. La peur personnelle, comme peur vécue ou liée à la crainte d’être agressé ou volé, qui dépend en partie au risque réel d’être victime. La préoccupation sociale pour l’insécurité, ou » préoccupation sécuritaire », qui renvoi à l’opinion de la population sur l’importance qu’elle accorde au problème de délinquance dans la société.
