Accueil » ORAN » Nids de poule et dos-d’âne. Cauchemar des automobilistes

Nids de poule et dos-d’âne. Cauchemar des automobilistes

Cela fait plusieurs années que nous entendons dire que la commune d’Oran allait prendre en charge le dossier relatif à l’état des routes de la ville. Cependant, le mandat de l’APC a pris fin, sans pour autant qu’il ait été mis un terme à la dégradation du réseau routier, éventré par endroits et gondolé en d’autres. Loin de nous l’idée de faire dans le jeu de mots, mais le plus lourd dossier aura trait à la réfection des routes, ces dernières ayant connu des dégradations phénoménales. Cette détérioration du réseau routier est visible au niveau de plusieurs axes, quartiers et cités. Le moindre changement climatique engendre d’embarrassantes situations qu’ils soient conducteurs d’automobiles ou de simple piétons; chaque jour est un exercice plein d’aléas et de tracasseries pour emprunter telle ou telle ruelle et les conducteurs de véhicules arrivent mal à supporter le calvaire qui leur offre l’état de ces rues. Une dégénérescence perpétuellement mal vécue par ces derniers. Si quelques grands boulevards ont connu certaines améliorations suite à des travaux, il n’en est pas pour l’intérieur de la ville d’Oran où la situation des rues est catastrophique. En effet, les petits comme les gros trous, communément appelés  »nids de poule » jonchent la chaussée et se disputent l’espace avec les usagers et les dos-d’âne. Certaines de ces crevasses ont bien l’allure parfois de fossés. Dans toutes les rues des quartiers populaires, les réalités sont les mêmes, si bien que circuler devient un véritable casse-tête chinois pour beaucoup. Les rues et avenues sont parsemées de crevasses qui se remplissent d’eau à la moindre pluie. Parfois, on finit par se demander si on est en pleine ville, vu l’état défectueux que certaines rues présentent. Quant aux dos-d’âne, c’est une autre paire de manches …véritable  »bête noire » des automobilistes et des motards, les dos-d’âne, implantés de manière anarchique, irritent davantage par leur aspect irrégulier et défiant toute loi relative à la géométrie, que par leur profusion. Tantôt trop hauts, tantôt assez larges ou trop raides, ou mal signalés, ils peuvent même se transformer en  »cordes d’amarrage et mouillage » dans certaines ruelles, ou en tout autre objet pouvant vous dissuader. Mais, tant que les autorités concernées font la sourde oreille aux contestations citoyennes et ferment les yeux sur l’état anarchique des rues, ce sont les contribuables qui continuent à payer les pots cassés.

À propos Y.chaibi

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*

x

Check Also

Circulation routière et transport public. Les grands points noirs de la ville

L’un des points noirs dont ...

Commerce informel. Terrains agricoles squattés et exploités illicitement

La réglementation en matière d’urbanisme ...

Prolifération de chiens errants. Incivisme, laisser aller et inquiétude

Ecumant les cités à la ...

Rideaux baissés. Le calvaire des Oranais pendant l’Aïd El Fitr

En dépit des assurances de ...

Association coeur ouvert «Lala». La solidarité au rendez-vous

L’élan de solidarité demeure une ...