Accueil » RÉGIONS » Mostaganem. L’insécurité pose problème à l’ex-gare routière

Mostaganem. L’insécurité pose problème à l’ex-gare routière

L’ex-gare routière de Mostaganem fait parler d’elle car il se passe tellement de choses condamnables depuis que cette structure ait été convertie au transport intercommunal après l’ouverture de la nouvelle gare routière. Cette énorme espace de transports de voyageurs, jouxtant l’antenne administrative de la commune, et se trouvant à quelques mètres de la daïra, en face de la wilaya et à côté de la Cour de justice, est décrit comme un espace livré à l’abandon et un foyer de délinquance où l’insécurité s’est installée dans la durée. Notre correspondant, interpellé par la situation, est allé s’enquérir de la situation qui règne dans ces espaces destinés au transport de voyageurs par des taxis urbains, inter wilayas et intercommunaux. Selon les informations recueillies sur place, tous les concernés s’accordent à dire que le problème majeur est l’insécurité. Les taxieurs eux-mêmes parlent d’insécurité flagrante car pour eux, il se passe des choses anormales telles que la présence de jeunes filles faisant la manche avec des méthodes inquiétantes. Leur agressivité et leur violence incommodent les voyageurs. Des agressions à répétition surtout en fin de journée, ce qui sème la peur dans cet espace. Le  »pointeur » nous affirme que les taxieurs venant des wilayas d’Alger, passent souvent la nuit sur cet espace mais ils ont été souvent victimes de vols avec violence. D’un autre côté, un jeune taxieur se plaint du désordre incontrôlé du transport. Selon lui, il y a aussi le diktat imposé par les taxis  »clandestins » qui charcutent les clients par des tarifs exorbitants car ils se font payer la course, s’assurant celles du retour. Un représentant du syndicat assure que les taxis urbains viennent se mêler au désordre pour assurer des lignes pour lesquelles ils ne sont pas autorisés, ce qui déclenche souvent des rixes, ajoute le monsieur. Il nous révèle que sur cet espace, en dehors du désordre dans le transport et de l’insécurité, il y a un manque d’hygiène insupportable comme il n’y a aucun mobilier servant d’espace d’attente, ce qui fait que les voyageurs désertent la station. Enfin, une jeune voyageuse, étudiante sur Oran, nous explique en disant qu’une telle situation est déplorable car une gare, en principe, c’est l’image de la ville dans laquelle on descend et celle-ci n’honore guère l’image d’une ville qui ambitionne un avenir touristique fleurissant. Pour ce qui est de la structure ayant servi de gare routière, elle se trouve dans un état déplorable. Pour rappel, il y a une vingtaine d’années, cette agence avait été concédée à un privé, puis à SOGRAL puis reprise par la commune pour servir à un projet de service de biométrie qui aurait pu coûter la maudite somme de 100 millions de dinars puis abandonnée. Aujourd’hui, elle est reléguée au second plan en raison de l’insalubrité et du laisser-aller.
Le bâtiment est en piteux état, les bureaux vides et quelques portes et des fenêtres arrachées. D’ailleurs, à notre visite, les portes menant à l’enceinte de la gare étaient fermées et les locaux servant de commerce ainsi que des bureaux sont également laissés à l’abandon et à la dégradation depuis belle lurette.

À propos CHAREF KASSOUS

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*

x

Check Also

Santé à Mostaganem. La 2ème édition de la campagne nationale de prévention lancée

Sous le slogan «Mode de ...

Mostaganem. Le wali partage la fête de l’Aïd avec les personnes âgées

A Mostaganem, la journée de ...

Le ministre de l’Education Nationale à Mostaganem. Des avancées et des satisfactions

Le ministre de l’Education nationale, ...

Coopération à Mostaganem. Partenariats obsolètes et conventions fantaisistes

A Mostaganem, comme partout ailleurs, ...

Circulation routière à Mostaganem. Ville congestionnée attend mesures adaptées

Ces dix derniers jours du ...