La forêt a toujours été, pour le chef de l’exécutif, un axe qui pourrait contribuer à valoriser ce secteur par des programmes de plantations d’arbres fruitiers sur les poches forestières proches aux riverains. En effet, à chaque occasion, le wali recommande aux responsables des forêts les plants tels que l’olivier, le chêne-vert, le caroubier, le pistachier de l’Atlas et le figuier. Cette vision est à caractère économique et sert à préserver le couvert végétal. Approché par notre correspondant, le conservateur des forêts de la wilaya, Mr Miloud Bezza, assure qu’il y a un programme élaboré dans le cadre du plan sectoriel de développement. Ce plan d’action, dira-t-il, est basé sur les travaux sylvicoles avec amélioration du couvert végétal nettoyant ainsi les arbres incendiés sur une superficie de 235 ha.
Par ailleurs, indique le Conservateur, qu’une opération d’aménagement de pistes fait partie du programme au niveau des forêts de la wilaya couvrant une distance de 70 kms et ouvrant des pistes sur un axe de 27 kms suivie par d’autres aménagements, notamment des pares feux d’une superficie de 70 ha. Un autre programme de développement rural est important pour améliorer les conditions de vie des populations riveraines de la forêt et en même temps, maintenir la population de l’exode rurale qui s’inscrit dans le cadre du fond, lequel comprend deux volets, rehausser le quotidien des riverains et enrichir l’espace forestier par la plantation d’arbres fruitiers. A ce titre, il est prévu dans le programme de réhabilitation la mise en valeur de l’arganier. Pour son développement, déclare le responsable, dans la commune de Stidia on y a planté près de 230 sujets avec une extension d’une superficie de 4 ha. Il ajoutera que La plantation exige un suivi rigoureux avec un système d’irrigation goutte à goutte et une clôture en Zimmerman pour assurer sa pérennité. D’un autre côté, il indiquera que le programme prévoit la plantation d’arbres forestiers sur une superficie de 150 ha à travers la wilaya de Mostaganem pour le besoin de la population rurale en valeur. Une donation avec un cahier de charge et un suivi sera attribuée à des personnes qui sont intéressées par des espèces rustiques. Il y aura aussi la réhabilitation des forêts incendiées, endommagées et dégradées d’une superficie de 100 ha pour le repeuplement et le reboisement dans le cadre du fonds de développement rural. Pour conclure, le Conservateur revient sur le énième programme apicole inscrit dans le plan d’action. A ce titre, il sera distribué près de 4500 ruches aux apiculteurs qui disposent d’un terrain et d’un diplôme dans la spécialité apicole. Préserver ce patrimoine naturel exceptionnel ne peut se faire sans la création d’un mode de développement durable. C’est donc un défi dans l’esprit du développement durable qui servirait à instaurer un nouveau mode de gestion permettant de maintenir les activités traditionnelles sans compromettre la forêt à long terme.
