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«Mieux vaut tard que jamais» Pluie de bon augure !

Bien que son arrivée soit très en retard, cette pluie de bon augure devrait, normalement, nous redonner espoir et confiance, quant à une saison sauvée de toute menace du spectre de la sécheresse. Si les précipitations continuent avec cette cadence jusqu’à mi-mai, nous serons heureux de dire : «Mieux vaut tard que jamais». Cependant, tant qu’il y a des possibilités pour se procurer de l’eau par d’autres moyens, il ne faudrait pas, justement, se résigner au sujet des pluies qui répondent de plus en plus, aux caprices des perturbations climatiques, dépassant nos possibilités et notre maîtrise de ce genre de situation. Nous avons entre les mains quatre ressources d’eau au cas où les sécheresses continuent à sévir dans les prochaines années. D’abord, il y a le dessalement des eaux de mer.. C’est la première roue de secours à ne jamais négliger..Mais, il faudrait toutefois, mettre en œuvre toute stratégie sur cette option salvatrice et éviter le bricolage actuel et le provisoire qui dure. Cela devrait être conçu dans le sens d’une exploitation radicale de cette source industrielle avec la production maximale de la matière hydrique nécessaire à la survie du pays. Ensuite et en seconde position, vient le choix, également stratégique, de l’assainissement et le recyclage des eaux usées.. La technologie moderne nous permet actuellement la possibilité d’épurer et de recycler les eaux usées que nous dégageons quotidiennement de nos ménages. Donc, c’est une autre ressource qui pourrait bien nous procurer des quantités d’eau pour au moins être exploitée dans l’irrigation des champs agricoles. La troisième source en eau qui pourrait apporter son secours à la détresse hydrique, ce sont, en effet, les nappes phréatiques existant généralement dans les régions désertiques du grand Sud algérien. Les données à leurs sujets sont contradictoires. Il y a des données qui prétendent que ce sont de grandes nappes dont la superficie ferait deux fois celle de la France, avec une capacité hydrique de mille ans. Par contre, d’autres bases de données prétendent le contraire, en insistant sur le fait que l’exploitation qui se fait actuellement dans les régions du grand Sud aurait épuisé aux trois quarts les capacités hydriques de ces nappes. Mais, que dirait-on de la quatrième source qui assurerait notre sécurité hydrique de plus en plus affaiblie, suite aux insuffisances de la pluviométrie. Il s’agit bien de l’exploitation radicale, la récupération systématique et maximum possible des eaux de pluies. Cette démarche se réaliserait par l’édification des barrages et des retenues collinaires.

À propos Abdelkader Benabdellah

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