La “crise” de logement a toujours exacerbé les tensions et accentué les incompatibilités d’humeur entre les élus, dans certaines communes de l’Est du chef-lieu de la wilaya d’Oran. Depuis le départ, signalé il y a trois mois de cela, du désormais ex-maire de Mers El Hadjadj, issu des élections des APC de 2017, Badir Belkacem, et aussitôt remplacé par un autre, lui aussi, compétent et chevronné dans le domaine, les citoyens de cette commune commencent peu à peu à aspirer à une amélioration de leurs conditions. Mais qu’est-ce qui a pu changer l’attitude d’une partie des riverains? Et pourquoi ce “revirement”? Cette commune littorale ne ressemble pas aux autres. Il s’agit d’une commune de l’extrême Est d’Oran, située entre Béthioua à l’Est et le village de Fornaka au Sud, près de Mostaganem. Une commune de ce fait “sensible” et éloignée de par sa position géographique. De l’avis des spécialistes, la moindre tension, particulièrement celle du logement, aurait des “ répercussions “, dans cette commune. Les présidents de cette assemblée communale qui se sont succédé, ont toujours hérité une “pression. Certains habitants estiment que “c’est durant le mandat de l’ex-maire que la liste d’affichage des bénéficiaires de 300 logements sociaux avait été arrêtée”. «Ce départ n’est pas allé sans mettre une “pression” sur le logement», estime un autre citoyen de la même commune. Mers El Hadjadj est une commune balnéaire, appelée jadis “Port aux poules”, sise à l’Est du chef-lieu d’Oran et qui jouit de plusieurs atouts aussi bien industriels que touristiques dont notamment une Zone d’extension touristique (ZET), une usine de dessalement de 500.000 mètres cubes de capacité et un beau site appelé les “Dunes”. Une commune qui a tout pour réussir, compte tenu de ses potentialités. Le dossier du logement est devenu, au fil des ans, la “priorité des priorités” des revendications des citoyens de cette commune, à l’instar d’autres comme Ain Bia et Béthioua.
