Il est une nouvelle fois question de pouvoir d’achat avec une hausse en chaîne de différents prix qui finissent par impacter le prix des fruits et des légumes chez les commerçants. Ces derniers temps, les légumes coûtent peut-être plus cher. Parmi eux, la carotte, les pommes de terre dont le prix augmente. Chez les revendeurs, il faut débourser plus de 1000 dinars pour remplir avec le strict minimum de produit du tiroir. Pourtant, le gérant l’assure, ses marges n’ont pas changé. Cette hausse s’explique tout autrement. « Il y a encore six mois, on achetait nos marchandises à des prix raisonnables, aujourd’hui on les achète un peu plus cher. En prix de vente, ça se traduit par une augmentation de 30 jusqu’à 60 dinars voire 100 dinars pour la tomate à titre d’exemple’’, déclare le gérant d’un magasin à El Hamri. Alors comment expliquer que le consommateur paye plus ? Le coût des transports se répercute sur le prix des légumes, disent certains, d’autres affirment que les grossistes dictent leur loi en l’absence d’un système de régulation des prix. Pour en limiter l’impact, il est donc préférable de privilégier les produits locaux et le circuit court, affirme un autre vendeur qui indique un manque d’intéressement des consommateurs et une baisse notable du chiffre d’affaires.
