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Marché de l’informel. L’absence d’opportunité d’embauche derrière l’informel

L’emploi des jeunes -des jeunes diplômés en particulier -est une question globale qui se pose dans toutes les wilayas du pays. Cette question requiert une approche pluridimensionnelle, macro-économique bien sûr, mais aussi par des politiques du marché du travail visant à améliorer l’employabilité des jeunes, à encourager l’entreprenariat et à respecter leurs droits légitimes. L’emploi informel restant le premier employeur, devant l’emploi public et l’emploi privé formel dans de nombreuses villes, il constitue donc évidemment une voie d’insertion de toute première importance pour les jeunes, bien que ce soit un pis-aller. Certains pensent qu’en raison de l’inexistence d’opportunités d’embauche, la situation du marché de l’informel perdurera. Mais ce n’est pas une raison pour s’emparer de la voie publique et perturber la circulation routière et des piétons. Cette fois-ci, le retour de l’informel est largement toléré, voire accepté par les autorités locales, même les services de police laissent faire et n »inquiètent plus personne. Autrement dit, les marchands de l’informel et les vendeurs à la sauvette sont plus que jamais présents à travers tous les points de vente qu’ils ont improvisés pour écouler leur marchandise. Les rues et ruelles de toute la ville demeurent occupées du matin au soir par ces nombreux vendeurs qui proposent un tas de produits. Une situation dure à voir mais acceptée par le contribuable, l’essentiel est qu’il trouve ce qu’il cherche. Des trottoirs squattés, des rues et places publiques envahies, le phénomène a certainement pris des proportions alarmantes pour perturber la sérénité de la collectivité, rendre une circulation problématique et causer des désagréments. Ces squatteurs des rues étalent à même le sol diverses marchandises, tous articles confondus, en se servant de larges cartons empêchant ainsi le déplacement des citoyens qui se voient contraints d’avancer dans l’espace réservé aux automobilistes. Ce que peut constater à Oran, aujourd’hui, le commun des mortels, c’est qu’on semble s’habituer au phénomène.

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