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Malgré ses potentialités. Oran à la recherche d’un véritable climat d’affaires

Est-ce qu’Oran recèle un intérêt économique, somme toute, particulier? Pour autant, la ville d’Oran est un centre principal de commerce, un carrefour d’échanges et d’opportunités d’affaires. C’est aussi un marché sur des projets de création de petites et moyennes entreprises. Son port est une destination d’affaires, même si l’économie du pays a été frappée durant deux années et demie par les effets de la crise sanitaire et de la chute des cours du pétrole. Peut-on cependant parler réellement d’une ville d’affaires? Depuis plusieurs années, un flux intense d’hommes d’affaires et de gérants d’entreprises visitent la ville et tâtent les pouls de son potentiel économique et industriel. Pour les spécialistes, Oran reste une ville d’affaires encore méconnue du moment qu’elle a perdu ses «lobbies» affairistes et ses grands bonnets industriels, partis à l’étranger à la faveur d’une meilleure attraction en terme d’affaires. D’importantes délégations d’hommes d’affaires visitent régulièrement cette deuxième ville du pays que le destin a voulu qu’elle soit enfoncée et otage de pratiques bureaucratiques entravant son processus de développement de d’épanouissement à la mesure de ses potentialités, aussi bien économiques, foncières et touristiques. Oran, riche en foncier, n’arrive pas à sortir le grand jeu et atteindre les objectifs de sa modernisation, en raison de la réticence des investisseurs dont les projets ne dépassent pas parfois les «déclarations d’intention», selon les termes d’un homme d’affaires, sans pour autant passer à l’acte en lui-même et qui n’est autre que «l’investissement», malgré les projets de création de PME et d’entités industrielles créées jusque-là et dont le nombre est insuffisant eu égard à ses capacités notamment foncières et loin de refléter le caractère spécial de cette ville qui se veut métropolitaine. «Son statut actuel, loin d’être un mythe d’ailleurs, fait d’elle, désormais, une ville qui doit voir grand et ne se contentant pas de petits projets de création de centres commerciaux, de superettes et d’hôtels. Elle doit aujourd’hui plaider pour les grands investissements susceptibles tels les grands buildings, les gratte-ciels, les tours d’affaires ou les cités financières et bancaires pour pouvoir attirer les flux d’échange de devises, ce nerf incontournable de l’investissement, souligne un investisseur.

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