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Malgré la hausse des prix. Le rush sur les supérettes n’a jamais cessé

Alors que le Ramadhan, le mois sacré de la piété et de la solidarité, débutera très probablement demain, sinon après-demain, la population locale continue son rush sur les supermarchés en quête du meilleur prix. Il faut dire que la hausse des prix, causée par une série de conditions, a exacerbé les problèmes alimentaires, pesant, du coup, sur les préparatifs de ce mois de jeûne où les tables sont traditionnellement garnies. Cela n’a pas empêché les Oranais d’accentuer les visites sur les supérettes et les magasins d’épices où il faut patienter pour être servi. « À vrai dire, rien n’est abordable actuellement, toutes les denrées alimentaires coûtent cher. Avant, on n’avait pas de problème pour acheter les denrées nécessaires mais, cette année, nous sommes obligés d’aller là où les prix sont abordables. Bien évidemment, c’est le cas d’un grand nombre de la société ; ainsi donc, tout le monde se rencontre parfois au même endroit », dira une dame d’un certaine âge qui préfère faire ses emplettes loin de l’épicier du coin à cause de la hausse des prix. Les épiciers du quartier ne chôment pas mais ils sont loin d’être satisfaits de l’affluence des consommateurs. « Il faut avouer que les supérettes proposent des réductions importantes, de ce fait, attirent un nombre important de consommateurs, et c’est tout à fait normal », avoue un commerçant sis à la cité Ahmed Zabana. Le pays, comme une grande majorité des pays du monde, connaît une hausse des prix des denrées de première nécessité. Une situation qui inquiète les consommateurs qui, pour la plupart, ne comprennent pas l’origine de cette hausse qui parfois reste sans réponse. A vrai dire, le Ramadhan a beau être le mois du jeûne, c’est aussi la période de l’année durant laquelle la consommation explose dans le pays. Dattes, semoule, tomates, oignons, sucre… Résultat, les prix des denrées alimentaires s’envolent, passant parfois du simple au double. Sur les marchés d’El Hamri, le poulet se vend à 450 dinars le kilo tandis que son prix l’année passée ne dépassait pas les 350 DA le kg, donc une augmentation de 100 DA, ce qui est énorme pour une famille dont les moyens l’obligent de se diriger vers le poulet, étant donné que la viande et le poisson sont devenus un luxe. La simple loi de l’offre et de la demande ne suffit pas à expliquer cette hausse des prix, traditionnelle avant et pendant le Ramadhan. Les marchés sont largement assez approvisionnés pour répondre à la demande, affirme un vendeur. Chacun se rejette donc la faute: les petits commerçants accusent les grossistes qui se retournent contre la spéculation sur les marchés mondiaux des produits alimentaires. Et pourtant, le consommateur ne lésine pas sur les moyens et fait des folies, en achetant des produits pour orner la table de Ramadhan. Or, ce ne sont pas les consommateurs qui motivent la hausse des prix ? Enfin, certains attendent de passer la première semaine de Ramadhan pour sonder les marchés pour ainsi acheter au meilleur prix.

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