L’université algérienne Rang et rentabilité

SC Imago Institutions Rankings, un institut indépendant, faisant des classements des institutions universitaires du monde entier, vient de reclasser les universités algériennes dans des rangs plus favorables que d’habitude. Selon, ce classement, l’Algérie possèderait 32 universités parmi les 500 meilleures dans le monde. Nous savons tous que les universités algériennes étaient déclassées à des rangs trop inferieurs, pour être vrais et objectifs. Si la moitié de nos universités est honorablement classée parmi les 500 meilleures du monde, l’on peut espérer que l’Enseignement supérieur en Algérie avait franchi des grands pas vers l’acquis d’une université algérienne mondialement crédible. L’on avait assez dit auparavant, sur le niveau pédagogique et la qualité de l’enseignement supérieur en Algérie. En bref, l’université algérienne a été la cible des critiques virulentes, au sujet du niveau instructif de ses diplômés. L’on se rappelle tous, peut-être, des cas honteux de ces médecins algériens lorsqu’ils partaient en France pour travailler dans les établissements hospitaliers de l’Hexagone. Ils étaient obligés de passer par «une petite formation ou stage de mise à niveau ». Comme quoi, le niveau dispensé par les facs de médecine algériennes serait affreusement inférieur à celui dispensé chez les facs françaises. Pis encore, nous avons appris que des médecins algériens auraient été obligés d’accepter de travailler comme infirmiers ou médecins auxiliaires. Je ne peux pas me prononcer sur ces gestes «très à la française»! Est-ce que le niveau de nos facs de médecine où sont formés et diplômés presque tous nos médecins et nos professionnels de la santé, n’est pas à la hauteur. Ou bien est-ce des gestes pleins de sens cachés, façon de taquiner et rappeler les «indigènes» des ex-colonies, qu’ils vont demeurer toujours inférieurs quel que soit leur degré d’affranchissements..? De toute façon, l’Algérie libre et indépendante avait réussi à réalisé un réseau imposant d’Institutions de l’Enseignement supérieur: universités, centres universitaires, Ecoles supérieures, etc… Cet acquis n’était pas destiné à tenir tête aux Barclay, aux Harvard et à la Sorbonne.. Mais pour simplement répondre, dans les limites de nos moyens et de nos possibilités, aux attentes de notre population en matière d’Enseignement Supérieur..Nos diplômés sont accrédités sur les cinq continents de la planète Terre. Selon une étude datant de 2019, la diaspora algérienne, avec ses 600.000 cadres, chercheurs, universitaires et chefs d’entreprise, est dotée de capacités d’investissement et de décision qui sont susceptibles d’être mises au service du pays. Tous ce nombre est composé, pour la plupart, de diplômés des universités algériennes «déclassées», par des «classements» erronés.