Des logements attribués dans le cadre de l’absorption de l’habitat précaire et les immeubles en ruines, au niveau de plusieurs pôles, changent constamment d’occupants sans le moindre problème et sans que l’on semble trouver là, la formule magique idoine, pourtant des difficultés il y en a eu, il y en aura toujours, car l’imbroglio qui accompagne les désistements et autres arrangements ne sont pas près de s’estomper. Des dizaines pour ne pas dire plus de logements au niveau de HHai En-Nour, Yesmine, Gdyel et toutes les autres communes de la wilaya ont été vendus clandestinement. Les prix de vente varient entre 300 et 400 millions de centimes. Les bénéficiaires de ces logements vendus auraient jeté leur dévolu sur les constructions illicites. Un acquéreur au niveau de Tlelat nous dira que la plupart de ces voisins n’occupent pas leur logement, loin du contrôle des pouvoirs publics, puisque l’expérience a démontré, qu’en dépit de leur incessibilité, les logements sociaux se vendent et s’achètent normalement et sans trop de difficultés. Le drame est que la majorité des acheteurs sont vraiment dans le besoin, notamment ceux n’ayant pas pu obtenir des logements dans le cadre des commissions de daïra. Ces derniers ne demandent qu’à être régularisés et sont prêts à s’acquitter des arriérés des loyers qui se chiffrent à des milliards de centimes. Comment se fait-il que les pouvoirs publics ayant en charge le contrôle et le suivi de ces attributions n’agissent pas avant que la situation n’empire, surtout que la plupart des logements sont vendus ou sous-loués en dehors de toute réglementation. Les chiffres d’un tel trafic sont tellement importants qu’on se demande comment les responsables à l’origine de cette situation n’ont jamais été inquiétés ? Partout, des logements attribués dans le cadre social changent constamment d’occupants sans le moindre problème.
