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Logements communaux d’Oran. Les souscripteurs demandent leur réinsertion dans la formule sociale

Un quota de logements avait été réservé la première fois, il y a plus de 15 années en faveur des travailleurs de la commune d’Oran qui postulent pour un logement décent. L’assiette de terrain prévue initialement en dehors du périmètres d’Oran étant désaffectée pour recevoir un projet, les travailleurs avaient depuis réclamé une autre assiette, ce qui a débouché par la réalisation d’un certain nombre de logements destinés aux travailleurs de la commune d’Oran et qui ont été répartis sur plusieurs sites dont le boulevard de l’industrie, la rue Tabbari et aux Amandiers, afin de soulager cette couche vulnérable de travailleurs parmi lesquels figurent des cadres ainsi que des retraités en attente de distribution depuis plusieurs longues années de cela. On croit savoir de sources du syndicat des travailleurs de la même commune, que ce problème de non distribution relèverait du syndicat lui-même à qui incomberait la tâche d’en distribuer. «Nous avons approché le nouveau maire d’Oran pour lui rappeler l’inextricable situation dans laquelle évoluent les travailleurs de la commune d’Oran en difficultés d’accès à un logement vu leur cas d’urgence, et quelle fut notre surprise d’apprendre que les logements communaux dont un certain nombre sont d’ores et déjà fin prêts pour être distribués , auraient été distribués il y a longtemps par le syndicat des travailleurs». Cette information eut l’effet d’un tonnerre sur les travailleurs postulants qui croyaient dur comme fer que la non distribution de leurs logements qui sont prêts relevait plutôt aux pouvoirs publics. «Nous avons été enfin mis sur les bons rails, «c’est le syndicat qui devrait mettre en œuvre les mécanismes nécessaires pour s’atteler à leur distribution». «Il n’était pas possible à cette époque de distribuer 64 logements qui sont prêts vu que le nombre de postulants dépasse de loin ce quota, parce qu’il fallait au moins atteindre plus d’une centaine (100) de logements afin de pouvoir satisfaire le maximum des travailleurs», a pour sa part tranché une source au fait du dossier. Parlant sur ce dossier d’une manière précise, un responsable du personnel de la même commune, avait souligné sous couvert de l’anonymat il y a plus plusieurs mois, que les dossiers de plus de 600 postulants avaient été déposés à l’administration de tutelle et que même le chef de daïra serait au courant de ce problème». «Ca dure toujours et les travailleurs communaux s’impatiente de voir distribuer leurs logements, il y en a même qui sont décédés laissant leur famille dans le désarroi». Aux dernières nouvelles, on croit savoir que les postulants qui attendent toujours cette lueur d’espoir qui les met à l’abris du froid et de la famine, en s’adjugeant comme chaque citoyen un logement honorable, auraient formulé le désir de leur réinsertion dans la formule sociale mais là aussi le problème a l’air de se compliquer plus, parce que selon le règlement, les travailleurs devraient avoir une fiche de paie plus ou moins égale à 24.000 dinars pour prétendre au logement social. C’est en fait à un vrai labyrinthe auquel se voient confrontés aujourd’hui les postulants parmi les communaux d’Oran.

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