Logement à Saïda. L’interminable attente

Lors de ses dernières visites d’inspection dans les chantiers de réalisation de logements, le wali de Saida n’est pas allé de main morte pour fustiger et les entreprises et les différents responsables de l’Habitat. Résultats : le directeur de L’OPGI et trois de ses cadres ont été limogés. « Les entreprises chargées de la réalisation des logements sont sommées d’accélérer la cadence des travaux car nous sommes à une étape où aucun retard n’est permis ». Par ces propos, le wali a été assez clair pour tarabuster les différents responsables de l’Habitat. Il n’a pas été aussi tendre devant les travaux bâclés voire laissés à l’abandon comme c’est le cas des 94 projets de réalisation de logements à Sidi-Ahmed ou à Hai Salem II. Le premier responsable de wilaya a indiqué qu’il n’est plus permis de continuer à faire entorse aux lois de la République  que chacun est tenu de prendre ses responsabilités devant la société. Après plusieurs visites dans les chantiers de réalisation de logements et les multiples réunions de travail avec les responsables concernés, le wali Boudouh ne semble plus lâcher prise. Tous les chantiers subiront des contrôles et un suivi rigoureux car au bout un quota de 1000 unités, toutes formules confondues, sera attribué au mois de février prochain dans la ville de Saida, annonce la dépêche des services de la wilaya. Et c’est pour cette raison que le wali a décidé d’imposer la force de la loi et la présence de l’Etat. Ainsi donc, là où le wali s’est rendu dans les différents chantiers, ce ne sont pas des satisfactions que les présents ont entendues mais des admonestations distribuées aux entrepreneurs défaillants et les maîtres d’ouvrages en les menaçant de mesures sévères pouvant aller au-delà de la simple résiliation du marché, la Justice. Selon un de ses proches, le wali va dresser une liste noire pour cette catégorie d’entrepreneurs qui n’honorent pas la profession.