A Mostaganem, l’enthousiasme attesté pour la protection de l’environnement devient une règle ou plutôt une culture chez certains citoyens de la wilaya. Ces citoyens engagés pour la cause environnementale multiplient leurs efforts et consolident leurs rangs par des projets très intéressants. En effet, ceci a été ostensiblement observé lors de la cérémonie de célébration de la journée mondiale de l’environnement le 5 juin comme chaque année. Un nombre important d’associations vertes militent pour la cause environnementale. En cette occasion, un franc projet écologique est en train de naître pour consolider la stratégie de protection du littoral de la wilaya qui elle-même est un axe privilégié des autorités de la wilaya. L’association ‘’Trident Club’’ de la wilaya de Mostaganem en collaboration avec des membres de l’APC de Mostaganem , l’Université Abdelhamid Ibn Badis et SONATRACH ( Complexe GL 2Z ) et sa Direction HSE/LQS) , s’engage sur un transcendant projet de développement de la biodiversité. Ce partenariat consiste à réhabiliter l’écosystème marin du littoral de la wilaya par la mise en place de deux récifs artificiels. Le premier est prévu sur la baie de Stidia et le second sur la façade maritime s’étendant de Sidi El Mejdoub jusqu’au ‘’Kef Lasfer’’. Ce projet d’un atout écologique considérable, réunit des chercheurs du département des sciences de la mer et des ressources halieutiques de l’Université, la direction GL2Z filiale de SONATRACH et ses cadres HSE, dont l’expérience dans la réhabilitation des espaces marins pour le développement de la biodiversité marine est plus qu’avérée. GL2Z, avec ses moyens, procèdera à la création, protection et restauration d’un espace marin pour une biotope riche et diversifiée sur les côtes mostaganémoise. Ce partenariat s’inscrit dans une stratégie environnementale qui relancera la recherche dans le domaine des sciences de la mer et des ressources halieutiques d’un côté et de l’autre mettra en valeur la plantureuse expérience de GL2Z dans ce domaine. En effet, l’implantation des récifs artificiels exige des moyens colossaux et la SONATRACH intervient dans ce projet par la réutilisation d’une ancienne tuyauterie (Bona Pipe) récupérée suite à la rénovation et la modernisation du réseau du complexe. Ce produit de récupération servira à protéger et restaurer un écosystème pour une richesse halieutique diversifiée. Cette vision à caractère écologique consolidera le projet du récif programmé avec ambition sur le littoral de Mostaganem. Tout en étant une société citoyenne, avec ce projet de récifs artificiels, le Complexe GL2Z veut passer à un autre mode de contribution à caractère écologique, un projet via lequel l’activité confirme la responsabilité Sociétale de SONATRACH envers la recherche scientifique et la société civile. Interrogé par notre correspondant sur l’opportunité du projet des récif , Mr D.E Bouadjadj membre de l’APC de Mostaganem, coordinateur de l’environnement, nous explique que plusieurs facteurs négatifs ont contribué à altérer l’écosystème main du littoral de la wilaya notamment, la pollution, les rejets liquides en mer, le chalutage anarchique, le non-respect de la taille marchande de poissons, l’usage criminel d’explosif. Ce projet, assurera-t-il, pendant longtemps le littoral de certaines communes a été la destination finale de toutes les eaux usées de la wilaya. En effet, les espèces marines ne trouvent donc pas le substrat adéquat pour se cacher et se nourrir. Afin d’endiguer ce phénomène, le récif artificiel proposé par le collectif, Mr D E Bouadjadj expliquera que les chercheurs de l’UMAB espèrent voir très bientôt une colonisation progressive de ces récifs, tout d’abord par des algues, puis par des invertébrés puis dans les maillons plus hauts de la chaîne alimentaire. L’objectif ultime étant de pouvoir attirer à terme des poissons à haute valeur patrimoniale et faire enfin réapparaître les espèces en voie de disparition.
