Cette fois, c’est le FLN qui a incontestablement créé l’évènement à Oran. La crise qui couve ce parti depuis voilà plusieurs mois dont les prémices sont apparues au grand jour, lors des dernières législatives, en s’accaparant que de 03 petits sièges à l’APN, s’est accentuée avec les débordements vécus dans les listes des candidatures en prévision des locales du 27 novembre.
D’abord par son absence quasi acquise selon les observateurs lors de la prochaine APW puis par la hantise d’une autre débâcle qui ferait de lui, un parti sortant non vainqueur, lors de la prochaine APC d’Oran. Jamais dans les annales, ce parti n’a vécu pareil scénario à Oran. Le rejet de candidature de certains de ses militants a contraint, ces derniers, à rejoindre, en dernières minutes, d’autres formations politiques qui comptent parmi celles qui, à première vue, dégagent l’impression d’avoir le vent en poupe, à l’image du Front d’Al Moustakbal, son grand rival. Fini le temps où le FLN se donnait en spectacle à Oran, prétendant sa mainmise sur les assemblées locales. Cette fois, il doit en découdre avec plusieurs de ses adversaires, dans la liste de l’APC d’Oran quoique ses chances restent pour l’instant infimes à moins d’un dépannage», regrette un responsable du parti à l’échelle locale.
Les débordements nés dans la liste des candidatures de la commune d’Oran ont fait dire à certains que ce parti «a mal travaillé» et à d’autres que «les candidatures n’ont pas été à la hauteur des prétentions des citoyens». Entre ces deux versions, certains militants n’arrêtent pas de se renvoyer la balle et de s’accuser mutuellement reconnaissant toutefois et pour la première fois qu’«ils sont tout autant responsables de la «situation» à laquelle est parvenue leur parti. Récemment, une «pétition» a été rédigée par des membres de la commission communale de candidatures en vue de la transmettre à l’actuel S.G du parti, Aboufadl, pour tenter de dégager leur responsabilité de l’échec du FLN pour l’APC d’Oran. Ceci dit, au moment où certaines formations dont les listes ont été peaufinées, s’apprêtent d’ores et déjà à entrer en campagne, le FLN de son côté continue d’espérer un «miracle».
