Le parti politique du FLN refuse d’abdiquer mais estime que la concurrence risque d’être rude lors des prochaines législatives. A bâtons rompus, la liste 7 du parti du Front de libération nationale (FLN) de la wilaya d’Oran poursuit, avec son bâton de pèlerin, à travers les quartiers populaires communes et zones rurales, ses appels aux votants à se rendre massivement aux urnes le jour J. Jeudi a été le tour de la kasma 7 de Médioni et les deux communes Béthioua et Kerma d’accueillir dans une ambiance fraternelle les citoyens, les militants mais aussi les candidats de la liste 7 du parti à Oran, en course pour les prochaines élections législatives. A la kasma de Médioni, première escale de la délégation de campagne, un couscous collectif bien garni a été offert par des bénévoles de ce quartier. Les pendules ont été remises à l’heure. La formation de Baadji a traversé quelques nuages avant de se redresser. «Cela va être franchement serré et ce ne sera pas de la rigolade », estime Bellabes Abdrahmane, lors d’une rencontre à huis clos avec les candidats, à l’issue de ce rassemblement. Question de les motiver et de les booster à la veille de ce rendez-vous électoral important. De son côté, le directeur de campagne du FLN, Meliani Mohamed, estime que « la liste des candidatures qui compte des jeunes et des compétences dont l’avocat agréé à la Cour d’Oran, Me Hassani, laquelle a été remaniée conformément aux instructions du secrétaire général Baadji Aboufadl, est appelée à faire valoir ses arguments lors de la prochaine joute. Ce parti est fortement concurrencé par les listes indépendantes. Les deux listes partisanes et d’indépendants partent cette fois à chances égales, contrairement aux échéances antérieures. Le bain de foule organisé jeudi par la liste FLN d’Oran a été l’occasion de dévoiler aux électeurs les candidats et leurs intentions de programmes. M.Bellabes a souligné que le FLN s’en lave les mains des opportunistes et de ceux qui ont acheté dans un passé récent les voix des citoyens et gagné des sièges aux assemblées élues nationales et locales, sans pour autant représenter dignement le peuple ni le parti». «Par conséquent, ces étiquettes infondées qu’une certaine rue a tenté de coller au FLN, parti au pouvoir lors du hirak béni et ces critiques lui faisant endosser sa responsabilité dans l’échec du pays, doivent aller à ceux qui ont sali l’image de ce parti et non pas au parti qui a été à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme et qui a perdu des vaillants militants à Oran au moment où l’autre parti politique au pouvoir n’était pas encore né », a-t-il tenté de rappeler aux militants et candidats en campagne.
