L’on pourrait déchoir un régime pourri en quelques semaines, mais panser ses séquelles et effacer ses traces morbides, exigerait, peut-être des mois et des années …Voilà, ce qui se passe actuellement, en Algérie. L’on veut bien éradiquer l’impact négatif des décennies de mauvaises gestions, du coup on ne fait rien, à l’égard des gestionnaires ayant prouvé leur incompétence durant des années passées dans l’administration des affaires publiques…le hic, c’est que parfois, il ne s’agit pas uniquement d’incompétence dans la façon de gérer la chose publique, mais d’absence flagrante d’intégrité et de morale… Un maire par exemple, serait non seulement un bras cassé de premier choix, mais également, un bras sans scrupule, lorsqu’il s’agit de corruption, de détournement des deniers publics… et de vols qualifiés…le plus tragique dans tout cela, c’est lorsqu’un type de cette espèce que je viens de citer, ose cyniquement et sans la moindre pudeur se faire candidat en vue d’une éventuelle députation au Parlement national. C’est-à-dire, après avoir commis des massacres en bas, il voudrait devenir notre législateur en haut. En fait, l’épreuve des législatives du 12 juin prochain sera une occasion pour le régime actuel, issue des présidentielles du 12 décembre 2019, afin de prouver qu’il est là, pour apporter les changements promis solennellement, par lui dès son installation – rappelle-t-on- et souhaités par le peuple aspirant vraiment à un changement en mesure de changer sa situation qui laisse à désirer… Le peuple avait promis de son côté d’être au rendez-vous des législatives, tout en souhaitant, sincèrement que les scénarios macabres Ouyahia-Ould Abbés, ne seront plus joués sur la scène politique nationale. La nation désire clairement, voir un Parlement respectable – avec ses deux chambres- jouer le rôle Constitutionnel, qui lui revient de droit, avec intégrité et compétence.. Ce rôle visant à contrebalancer harmonieusement, les pouvoirs exécutifs et judiciaires. Et, évidemment loin de la funeste et pharaonique mentalité Boutef, de vouloir être au four et en même temps au moulin. Cet équilibre, loin de l’aimer, renforcerait plutôt le pourvoir présidentiel et celui du gouvernement. L’Etat moderne, c’est l’Etat des Institutions qui se partagent l’action politique de l’Etat…Ce n’est plus le temps des despotes supermans, « pères de la nation », savant tout et faisant tout marcher avec une main de fer… La dernière expérience du genre nous a, absolument et profondément, marqués. Le grand souhait de ce peuple, c’est de ne plus revivre ces déboires cauchemardesques des vingt dernières années, notamment, la sinistre époque du quantième mandat…la balle est dans votre camp, Monsieur le président de la république…