La voiture, ou le véhicule d’une façon générale, en Algérie, comme d’ailleurs partout dans le monde, n’est plus un simple outil de luxe pour s’offrir du plaisir. De temps à autre. C’est un outil certes, mais indispensable, pour faciliter son train de vie, pour travailler et parfois même, faire fortune. Et, c’est ainsi que le véhicule toutes catégories confondues était devenu incontournable et puis source de problèmes pour lesquelles, il faudrait y faire face. Donc, c’est l’heure de la gestion administrative et juridique d’un parc automobile d’environ 6,7 millions de véhicules (6,5 millions fin 2019). Nous sommes devant une «population» de véhicules pas du tout facile à gérer efficacement…, sans une main de fer capable de faire respecter les lois et les règlements de la République, égalitairement, pour tout le monde. A l’instar des autres secteurs d’activité, le monde des véhicules possède, quant à lui, ses propres groupuscules maffieux, agissant dans un «monde parallèle», défiant lois et règlements… Ce sont les faux importateurs, les spécialistes des papiers, doués pour donner une fausse identité à un véhicule, en passant par les receleurs des voitures volées et les tôliers spécialistes dans le déguisement, pour faire disparaître les aspects originaux d’un véhicule, objet de vol ou de trafic. Il y a également, le monde des concessionnaires et des courtiers. Si les premiers sont soumis à des règlements dans leurs activités et travaillent dans la transparence, les seconds, en revanche, c’est-à-dire les courtiers, semblent être à mi-chemin entre le «monde parallèle» des illégaux et celui des praticiens légaux … en dépit des règlements et des lois qui sont en Algérie, plus au moins, drastiques, ainsi que de la vigilance des services de sécurité, le nombre des victimes des trafiquants , des cambrioleurs et des escrocs ne cesse d’augmenter avec le temps… le monde de l’automobile en Algérie aura impérativement, besoin d’être revu ou même repensé…et, par la même occasion, je tiens à soulever la pertinente question de l’industrie automobile ou mécanique, de façon plus globale, en Algérie …Je tiens, également, à rappeler dans ce sens que chez nos voisins marocains, cette spécialité de l’industrie avait déjà fait des pas de géant, en réalisant des grandes performances. Consommer sans faire d’effort, c’est peut-être, bien, mais fabriquer et créer, ça sera encore mieux…. Il y a, pareillement, un autre problème tout aussi congru dont nous ne savons pas encore, s’il a été résolu ou pas encore par les autorités compétentes: celui de la honteuse importation de carburant.