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L’impossible discipline contre la Covid

Depuis son entrée solennelle dans notre quotidien, la Covid-19 faisait face à des situations où elle est fortement méprisée, en dépit du danger mortel qu’elle présentait. Elle en a même fait ses preuves là dessus. Malgré ces réalités à ne pas en douter, certains endroits continuèrent-ils à braver ce danger. A l’instar de certains marchés publics, celui de Médina Jdida, entre autres où les gens, clients et commerçants, déambulent en flagrante promiscuité, sans la moindre application des gestes barrières: masque, distanciation etc…, par mesure contre une très probable contagion. Le hic, c’est que ces gens, ce monde fou de la prestigieuse Ville Nouvelle, centre nerveux de la ville d’Oran, se comportait de la même manière nonchalante, depuis les premiers jours où l’on avait décrété le confinement – mars 2020 – et même quand la Covid avait atteint son paroxysme, durant les mois de juillet et d’août derniers… Protégés peut-être, par une sorte de providence divine et boostés par une foi –disons- fataliste, ils ne cessaient pas, afin de pourvoir survivre, à vendre et acheter comme si de rien n’était… Voilà, quand la vie et l’attachement à cette vie pourraient, en fin de compte, vaincre la mort, même si cette mort rôdait dans les parages. C’est ce qui s’était, d’ailleurs produit dans le monde entier où la pandémie s’était installée. Effectivement, il y eut des morts partout, mais les gens continuaient, tout de même, à vivre leur vie, à vaquer à leurs occupations, quitte à jouer à cache–cache avec cette Covid-19. Il y a, toujours, quelque part des solutions au plus complexe des problèmes …C’est l’Homme aux défis multiples qui a réussi à transformer sa planète Terre… en dépit de multitudes de menaces et de dangers potentiels qui le guettaient, en provenance de son environnement naturel… les pertes économiques provoquées de par le monde, par la Covid-19 sont effectivement énormes. Cependant, ce n’était pas du tout, la fin du monde et la déception face à tout espoir. Tout est possible d’être reconstruit et récupéré et peut-être, dans un temps record. Au contraire, cette «peste» du 21ème siècle et malgré les pertes humaines et matérielles occasionnées dans le monde entier, elle est, toutefois, susceptible de nous apprendre beaucoup de choses, notamment, la solidarité humaine. C’est la première,- à ma connaissance- dans l’histoire, qu’une infection épidémiologique toucherait en même temps, les habitants des cinq continents de la planète. Il y avait, tout de même, pas mal de leçons à retenir, suite à cette grande épreuve apportée par la pandémie…

À propos Abdelkader Benabdellah

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