Le problème d’hygiène refait surface à chaque début de Ramadhan, en particulier pour les vendeurs des gâteaux traditionnels qui poussent comme du champignon. Les pratiques commerciales qui refont surface durant le mois du Ramadhan, au détriment de toute éthique et règles d’hygiène. En effet, il s’agit, entre autres, de l’aménagement des étals de vente de confiseries et autres gâteries qui sont très demandés durant le mois de carême. Les confiseurs ou les vendeurs de ce genre de gourmandises montent des étals sur les trottoirs et à l’air libre pour vendre ces friandises, qui accompagnent le mois de Ramadhan. Ces marchands occasionnels achalandent les points de vente en ces sucreries. Ne manquant pas d’imagination à pareille occasion pour meubler leurs étals en les rendant attrayants, ces vendeurs superposent en cônes des pièces de la fameuse Zlabia, avec ses multiples formes, laquelle est cédée à 250 DA/kg. D’autres sucreries, comme la Baklawa, la Chamia, pour ne citer que ceux-ci, sont exposées dans des plateaux en inox, et morcelées en petites pièces. Leur prix oscille entre 25 et 35 DA l’unité. Des dizaines de vendeurs exposent ces gâteaux sans prendre en considération le critère de l’hygiène. Certains vendeurs auront, tout de même, eu le mérite d’envelopper les friandises avec des films de plastique, pour éviter que leurs marchandises ne prennent des couches de poussière. D’autres, par contre, s’en foutent royalement de l’hygiène et les exposent à l’air libre. Enfin, il n’est pas sans savoir que l’achat de ce genre de produits expose le client à des dangers de santé. Pour les vendeurs, le risque n’existe pas car pour eux seul le gain compte.
