Le bon point du match nul, obtenu à Alger face au Chabab de Belouizdad, l’a, finalement, plus desservi que servi. Désigné entraîneur en chef de l’équipe professionnelle du Mouloudia d’Oran, en remplacement du Français Bernard Casoni, parti à Oujda, Omar Belatoui a été beaucoup critiqué, en dépit de l’invincibilité des Rouge et Blanc. Pourtant, ramener un nul du jardin du champion sortant qu’est le CRB de Franck Dumas, est, en soi, une très bonne performance ! D’autant plus que la préparation des coéquipiers du gardien de but et capitaine Oussala Litim en perspective de ce second déplacement à Alger, en moins d’une semaine, a été fortement altérée par ce problème d’ordre financier qui a même déclenché une grève d’un jour. A ce débrayage des joueurs, à la fatigue d’un aller-retour à la capitale, à la débauche d’énergie du choc face au MCA, il fallait également ajouter la cascade de blessés enregistrés en amont. Le résultat nul obtenu sur le revêtement synthétique du 20 août 1955 prenait alors des allures d’un véritable (petit) exploit. La physionomie de ce Classique a, toutefois, énormément desservi l’entraîneur. Tous ceux qui ont suivi cette joute n’ont, ainsi, pas vraiment compris les choix d’Omar Belatoui après que le CRB se soit retrouvé en infériorité numérique. La manière de diriger la dernière demi-heure et le satisfecit montré après le nul ont, par la suite, accablé l’ancien défenseur central international. Les critiques, parfois très acerbes et particulièrement subjectives d’une grande partie du public mouloudéen, ont donné un coup au moral de Belatoui qui prépare le big match face à l’ASO Chlef, sous une pression doublement négative. Au vu du contexte actuel, il ne serait pas une surprise de voir l’ancien adjoint de Bernard Casoni, décliner la proposition de son président Tayeb Mehiaoui au lendemain d’une éventuelle contre-performance face à l’ASO. Le patron du Mouloudia d’Oran avait, pour rappel, souligné que le choix de rester numéro 1 ou d’accepter un renforcement du staff technique dépendait grandement d’Omar Belatoui
