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Les robes noires marcheront aujourd’hui à Alger «Trop d’impôts tue l’impôt !»

L’Union nationale des avocats se réunira, aujourd’hui samedi à Alger, pour débattre des derniers événements survenus dans la profession et partant, pour organiser la riposte qui sera organisée, crescendo, pour s’opposer à la mesure d’imposition d’une taxe sur leurs professions. Pour rappel, celle-ci a payé un lourd tribut lors des années du terrorisme qui nous a endeuillés. La marche des robes noires, programmée pour ce dimanche, s’ébranlera de la Cour suprême à Ben Aknoun, pour s’arrêter devant le siège de la Cour constitutionnelle dont les membres viennent d’être installés, selon le communiqué du Barreau d’Alger. Les protestataires exhortent les nouveaux membres du tribunal institutionnel, au rejet pur et simple de cette mesure de taxer leurs activités. D’autres mouvements de solidarité à travers le pays sont attendus selon nos sources. Le Barreau d’Alger passera à l’offensive ce dimanche pour protester contre les entraves dictées dans la loi de finances 2022 concernant l’exercice de la fonction d’avocat. Une marche protestataire sera le prélude à d’autres actions de contestation pour faire valoir leurs doléances qu’est le rejet pur et simple de l’article incriminé. Une marche sera organisée ce dimanche, tandis que les activités judiciaires seront paralysées pendant deux jours, au niveau de toutes les juridictions. Les robes noires sont en colère. Elles contestent les dernières mesures entérinées dans la loi de Finances 2022 qui vient d’être adoptée par les deux Chambres parlementaires. Ce n’est ni plus ni moins qu’un Remake de ce qui a déjà été décidé lors de l’adoption du projet de loi relative à la profession et à l’exercice de la fonction d’avocat. Les avocats pour rappel ont débrayé devant l’APN, il y a 02 ans, pour rejeter énergiquement ce qui se trame contre leurs intérêts à l’hémicycle de la Chambre basse. En dépit des prix exorbitants exigés par les avocats comme honoraires, il n’en demeure pas moins que l’imposition d’une taxe frôlant l’hérésie n’est pas salutaire surtout en ce contexte particulier, émaillé par une crise multidimensionnelle. Le Barreau d’Alger passera à l’offensive, ce dimanche, pour protester contre les entraves dictées dans la loi de finances 2022, concernant l’exercice de la fonction d’avocat. Dans son communiqué signé par son bâtonnier, Abdelmadjid Sellini, qui a accumulé plusieurs mandats pour rappel, celui-ci fait état de la dernière réunion d’urgence du Conseil afin de débattre des derniers événements survenus après l’adoption de la loi de Finances 2022 et l’article d’imposition de taxe aux avocats. Le centre du débat, dit le communiqué, a été la programmation de l’audience de la non constitutionnalité de l’article 24 de la loi 13-7 portant organisation de la profession d’avocat «qui a été la première affaire exposée à la Cour suprême après l’installation de sa nouvelle composante». Dans leurs revendications, ils contestent que soit mis sur le même pied d’égalité qu’un commerçant, sans prendre en compte la contribution des avocats dans le bon déroulement de la Justice». Jugeant que «ce climat prévalant au sein de cette corporation était extrêmement dangereux puisqu’il menace l’existence du métier» et «laisse comprendre une volonté de restreindre les conditions de sa pratique et confisquer son autonomie», les avocats d’Alger ont décidé de passer à l’offensive par organiser un sit-in, jeudi dernier, dans l’enceinte même du tribunal de Sidi M’Hamed à Alger-centre, avant d’organiser ce dimanche, une marche grandiose qui prendra son départ vers le siège du Conseil constitutionnel à Ben Aknoun à Alger. Les robes noires, à commencer par le Barreau d’Alger, poursuivent leur détermination à s’opposer énergiquement en décidant d’un rassemblement, le jeudi 25 novembre et une marche de protestation, ce dimanche 28 novembre. Ce mouvement de protestation visera la Cour d’Alger et les institutions judiciaires qui lui sont affiliées, notamment les établissements pénitentiaires et ce, à l’exception des délais». Les protestataires prévoient, notamment, selon leur plateforme, «un boycott ouvert» du tribunal criminel, du tribunal des mineurs et «toute sorte d’aide judiciaire». Elles interpellent leurs camarades à se solidariser à leurs causes par se joindre massivement au mouvement de protestation «afin de préserver l’indépendance de leur métier et de préserver ses intérêts».

À propos NADIRA FOUDAD

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