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Les parlementaires face à la vie chère !

Si la session parlementaire est ouverte depuis dimanche avec un lot important de projets de loi à étudier et à voter, le plus grand souci du gouvernement à l’approche de la rentrée sociale est sans aucun doute celui de la cherté de la vie et du pouvoir d’achat. Loin de la politique puisque les partis semblent, depuis les dernières élections, entrer dans une longue hibernation, le paramètre le plus important reste l’aspect économico-social. Depuis quelques mois, tous les prix ont connu une hausse importante dont notamment le poulet qui dépasse aujourd’hui les 500 DA le kilo sans parler des fournitures scolaires dont tout le monde se plaint. Évidemment, le pouvoir d’achat est un problème que les élus des deux chambres doivent prendre en considération et interpeller le gouvernement sur la question, sachant que ce dernier prépare la Déclaration de politique générale pour la présenter au Parlement dans les prochains jours. Les élus ont le devoir de poser les bonnes questions et demander des explications quant à cette frénésie des prix dans un marché devenu complètement incontrôlable. Le ministère du Commerce est plus que jamais appelé à mettre de l’ordre et prendre ses responsabilités pour stabiliser les prix. Mis à part certains légumes revenus à de meilleurs sentiments, tout le reste notamment les viandes et les fruits ne sont plus à la portée des citoyens modestes. S’il existe une mafia qui tire les ficelles, c’est au ministère du Commerce de la débusquer et la démasquer. Une très bonne campagne, on se rappelle, a été menée par les services du Commerce pour lutter contre la spéculation sur l’huile et d’autres produits de première nécessité et elle a donné de très bons résultats. Le citoyen ne demande pas plus que de mener une autre pareille pour lutter contre cette hausse des prix, une hausse, il faut le souligner, injustifiable. La vie est devenue trop chère et le citoyen ne peut plus faire face à toutes les dépenses. Les pouvoirs publics sont donc appelés à trouver des solutions pour alléger le fardeau et préserver au moins aux couches défavorisées une certaine dignité.

À propos Abdallah Bouhali

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