Si les enfants cancéreux, déficients mentaux ou trisomiques bénéficient de plus en plus d’attention, il n’en demeure pas moins que pour les enfants abandonnés par leurs familles à la rue pour mendier ou s’exposer aux fléaux, c’est un autre débat qui s’impose. Phénomène décrié par tout le monde, la mendicité infantile est en train de prendre des proportions importantes. Tout le monde ou presque est concerné par ce problème et en premier lieu les parents «démissionnaires» qui sont nombreux à se désister de l’éducation de leur progéniture dès lors qu’ils ne se soucient guère où ils vont, où ils passent leurs journées et ce qu’ils font réellement. D’aucun aura remarqué qu’il existe aujourd’hui de plus en plus d’enfants en bas âge à la rue. Excepté les parents, plus personne n’est en mesure de les surveiller, les contrôler et vérifier s’ils sont à l’école ou chez la famille. Sac au dos, ils désertent parfois l’école et s’en vont vers une destination inconnue laissant des questions planer en suspens sur ce qu’ils font au juste. Quel sort leur est-il réservé ? De plus en plus d’enfants sont livrés à eux-mêmes dans la rue à Oran. Les parents ne jouent pas toujours leur rôle qui consiste à accompagner l’enfant et le mettre à l’abri de la délinquance et autres fléaux sociaux. La célébration de la journée internationale de l’enfance doit être une occasion pour sensibiliser les parents et la société civile sur le phénomène des enfants en bas âge abandonnés à la rue pour s’adonner à la mendicité. Des campagnes de ramassage doivent être périodiquement menées et intensifiées pour éviter à ces enfants d’être confrontés aux aléas de la vie quotidienne tels que les fléaux et l’utilisation dans la mendicité.
