Trois années après le transfert de la gestion des jardins publics de la commune d’Oran vers l’Epic de wilaya «Oran-Vert», décidé par les pouvoirs publics de tutelle, la question de prise en charge des charges imposées par cette gestion est encore sous le feux de la rampe. L’APC d’Oran soutien que les charges, particulièrement les factures de consommation de l’éclairage public des jardins en exploitation dont le jardin citadin de sidi Mhamed, doit revenir à l’entreprise Oran-Vert en vertu d’une instruction émanant des services de la wilaya. D’un autre côté, l’entreprise chargée des opérations d’entretien de désherbage et de réhabilitation des espaces verts, veut clarifier la situation de la propriété juridique de ces grandes esplanades vertes pour lesquelles, rappelons-le, un budget annuel colossal est dépensé pour leur mise à niveau. Depuis quelques mois, la question de savoir qui doit palier aux charges applicables à la gestion du jardin de sidi Mhamed sis aux Falaises, revient sans cesse dans les réunions conjointes entre la commune et l’entreprise concernée. Avec l’approche de la saison estivale, il est attendu un affluence significative dans les jardins de la ville, ce qui signifie une recrudescence des besoins de traitement de gardiennage en permanence mais aussi de consommation énergétique. Devant les dépenses qu’imposent toutes ces charges obligatoires, la commune est devant un dilemme qui s’apparente à un vrai casse-tête chinois. A qui revient donc la mission de palier à certaines charges exigibles par la gestion des grands jardins de la ville? La commune qui assure à chaque fois que son budget suffit à peine à couvrir la masse salariale (ndr 80% du budget) et les opérations courantes de mise à niveau, est à bout de souffle. De son côté, l’entreprise de l’environnement dit, elle aussi, faire face à une conjoncture financière peu évidente. Cette dernière avait pris en charge la rénovation de la pelouse et des espaces verts immédiats du stade et du village olympique de Bir El Djir en prévision des jeux méditerranéens de 2022 qu’abritera El Bahia. Cette entreprise croit juste de continuer de réclamer des documents de transfert de gestion du jardin sus cité «pour se couvrir», a confié une source proche de cette entreprise. Comment va aboutir ce dossier de gestion des jardins? Y aura-t-il un compromis entre les deux parties?
