La semaine passée, le ministre de l’?ducation avait plaidé pour le respect du protocole sanitaire dans les établissements scolaires tout en démentant la rumeur de leur fermeture à cause de la quatrième vague. Le ministre avait indiqué que l’année scolaire se poursuivra dans des conditions ordinaires. Ces derniers jours et avec l’apparition du variant Omicron, les syndicats du secteur se sont exprimés sur le sujet des contaminations dans les écoles. Sur la question des fermetures des écoles en cas de confirmation de contamination, Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’?ducation et de la Formation « SATEF » a, à Liberté, estimé : «Nous avons toujours plaidé pour un traitement au cas par cas. Si une classe est touchée par le coronavirus, il faut la fermer et appliquer le protocole sur les élèves et l’enseignant, mais on ne peut pas fermer l’ensemble des écoles ». Ce syndicat est pour la fermeture de la classe et non de toute l’école. Le SG du SATEF prévient contre l’entassement en rappelant que la mesure prise est d’une classe à 20 élèves avec respect des gestes barrières. Un avis partagé par l’Association nationale des parents d’élèves « ANPE ». L’association invite le personnel du secteur et les parents d’élèves à se faire vacciner tout en estimant que, pour l’heure, la situation est maîtrisée. Elle insiste sur le respect du protocole sanitaire. Une campagne de sensibilisation dans les établissements scolaires au profit des élèves, des parents d’élèves et du personnel est plus que nécessaire. En France, par exemple, le protocole sanitaire dans les écoles avec plusieurs tests pour les effets est considéré comme « lourd ». Sur les réseaux sociaux, certains parents assurent passer outre le protocole sanitaire en vigueur pour le retour à l’école de leur enfant cas contact, rapporte LCI. Au Canada, les efforts de sensibilisation sont axés sur la vaccination des enfants et le strict respect du protocole sanitaire. Aujourd’hui, aucun pays occidental ne favorise la fermeture des écoles mais celle des classes.