Par ISLAM RAYAN
Dans le souci d’améliorer le cadre d’hébergement dans les résidences universitaires, l’Assemblée Populaire de la Wilaya (APW) a décidé d’allouer une enveloppe importante afin de réhabiliter et réaménager l’intérieur de ces structures, censées accueillir dans les meilleures conditions nos étudiants. Il faut dire que l’état déplorable et de délabrement avancé de ces structures sans évoquer la grogne des étudiants qui ont le plus souffert de l’état piteux de ces fondements complètement dépassées en matière de confort et même où la négligence du stricte minimum s’agissant d’hygiène est constatée, n’a pas laissé indifférents les membres de la APW qui ont finalement, débloqué 45 milliards de centimes et par là même statué sur les résidences devant profiter de cette aide. Les travaux vont devoir commencer au niveau des résidences 19 Mai 1956, El Badr, 1000 lits pour les filles et celle de l’Emir Abdelkader pour les hommes, indique l’APW. Ces infrastructures, les plus anciennes par rapport à celles réceptionnées, il y a que années de cela, devront être opérationnelles d’ici la nouvelle rentrée universitaire, ce qui permettra de baisser d’un cran le degré de mécontentement qui ne quitte pas les visages des étudiants qui avaient failli perdre la voix, suite aux incessants cris de détresse. A vrai dire, les étudiants n’espèrent pas le luxe mais un minimum de confort, et c’est le sujet de préoccupation de chaque rentrée étudiante. Chaque année, les étudiants ainsi que leurs parents se ruent sur les logements particuliers et la co-location, et ce, après avoir remarqué avec étonnement et tristesse l’état des cités universitaires.
Devant cet état de fait, et à part les frais de nourriture et les petits à-côtés, les parents étaient dans l’obligation de payer le fameux «loyer» de leurs progénitures car la vie dans les cités ne motivait pas pour réussir les études. Assurément, les autres cités universitaires ne sont certainement pas prêtes pour accueillir tous les étudiants. Et pourtant, ces édifices récemment réceptionnées souffrent de plusieurs malfaçons et de carences, à l’image des résidences situées à Belgaid. Ouvertes en 2009, ces résidences sont aussi dans le besoin d’opération de relookage et d’une meilleure prises en charge, sauf que la priorité est passée pour les anciennes infrastructures où les conditions sont plus déplorables est suscitant une réaction énergique et immédiate. Enfin, l’attente des étudiantes est ardente pour voir les sanitaires dans un état propre, l’existence de l’eau chaude en hiver et de système de climatisation, la réparation des vitres et portes cassées sans oublier la condition la plus important qui n’est autre que la sécurité aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des cités.