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Les candidats au suicide de plus en plus jeunes Le chemin tumultueux du désespoir

Le phénomène du suicide s’étend et prend des proportions alarmantes dans notre wilaya où il touche presque indistinctivement toutes les tranches d’âge. La mort est présente en permanence, endeuillant davantage les familles. Du 1er mai dernier à nos jours, la wilaya de Saida a enregistré 08 cas de suicide, 02 tentatives et une découverte macabre. Ces derniers temps, la wilaya de Saida vit au rythme de phénomènes aussi dramatiques que les autres et le suicide s’illustre particulièrement dans ce registre. Le dernier en date est celui de la semaine passée où un jeune âgé de 25 ans, parait-il, qui a mis fin à ses jours en se jetant de l’ancien pont de Hai Mejdoub. Alors psychose, névrose, déprime ou dépression… En tous les cas, ce sont des formes pathologiques qui seraient probablement à l’origine de ce mal qui ronge inéluctablement la société. Le suicide, sujet tabou dans la famille algérienne, est devenu par la force des choses et il ne cesse de faire la « Une » des rubriques « Faits divers » de la presse nationale et même dans les réseaux sociaux. Une question s’impose: Saida est-elle devenue capitale du suicide ? A Saida, c’est presque l’indifférence totale. Les services de sécurité ne s’occupent que d’élaborer des constats – amasser les indices – les preuves alors que le rôle de la sensibilisation et de l’information incombe aux Associations, services sociaux et imams des mosquées mais ces derniers brillent à présent par une absence inexplicable et incompréhensible. Certes, étant difficile d’enquêter sur le terrain sur les raisons qui poussent les gens à ce geste fatal, cela a fait de Saida, une ville aux suicides. Le chômage, la déception sentimentale, les échecs multiples sont autant de facteurs qui poussent les gens à se donner la mort. En l’absence d’une étude sérieuse, il est difficile de cerner les causes réelles de ce phénomène qui endeuille des centaines de familles et qui coûte cher à la collectivité. Et là, surtout nos imams sont interpellés pour un prêche sur ce phénomène qui gagne du terrain et condamnable par le créateur.

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