Devant l’ampleur de la circula-tion virale liée au Coronavi-rus et compte tenu des dernières directives édictées par le Premier ministre à l’ensemble des ministères et aux walis afin de renforcer le dispositif anti-covid mis en place ainsi que les contrôles dans le cadre du suivi de l’évolution de la situation pandémique, le “tour de vis” supplémentaire, imposé depuis quelques jours par l’administration d’Algérie poste à ses clients titulaires de comptes postaux soit depuis le début ce 18 novembre, date des versements des pensions des retraités et des ayants droit, s’est nettement matérialisé sur le terrain avec la mobilisation et la généralisation de l’utilisation par les bureaux de poste d’appareils thermiques pour détecter les signes thermiques, au delà du seuil permis de la température humaine fixé à 38°, pouvant suspecter la présence de virus semblable à celui du Coronavirus. Dorénavant, l’accès par les citoyens aux bureaux de poste est conditionné par la mesure de la température de ces derniers outre évidemment le port du masque respiratoire et la distanciation physique. Cette mesure a suscité un certain engouement chez les clients habitués de certains bureaux postaux à y accéder, sans mesurer au préalable leur température. Sachant qu’une température de 38° est révélatrice du virus, les bureaux de poste se sont montrés intransigeants quant à l’application stricte et permanente de cette disposition sanitaire qui entre dans le cadre de la prévention et la lutte contre la propagation de l’épidémie de la Covid-19. Selon l’OMS, une fièvre et une température élevée sont un symptôme “manifeste” et “répandu” de la présence du Coronavirus, en plus d’autres symptômes variés. Ainsi, selon plusieurs témoignages, plusieurs personnes se sont vues refuser l’accès aux bureaux de poste parce que soit, ils ont fait montre de certains symptômes, soit, que leur température ait légèrement été au dessus du seuil permis. «On ne badine pas avec la santé humaine, ces gens-là n’ont qu’à retirer leur argent par procuration», confie un agent d’un bureau de poste du centre-ville. Les retraités et les ayants droit ont cette fois-ci été fort surpris de constater de visu qu’un “léger mieux” était perceptible en ce qui concerne notamment les conditions d’accès et de retrait de leurs pécules. “ Pas plus de cinq à six hommes et autant de femmes sont autorisés à accéder dans notre bureau. Une fois que ces derniers auront fini leurs formalités, l’accès pour d’autres personnes commence”, ajoute-t-il. Ces appareils thermiques avaient été, pour rappel, rendus obligatoires depuis le début du Covid en mars dans les réunions restreintes officielles, les administrations publiques et les institutions entre autres financières et exécutives ainsi que dans les structures des collectivités locales, dans le cadre des mesures sanitaires en question.
