Par ISLAM RAYAN
De nombreuses constructions et extensions illicites, opérées au niveau des forêts de l’Ouest de la ville d’El Bahia, n’ayant fait que dénaturer le paysage et défigurer l’image d’une ville qui pourtant à la carrure d’une métropole, ont été démolies au cours des dernières semaines, indique la cellule de communication de la circonscription de Bouamama. Ces opérations qui s’inscrivent en application des directives gouvernementales, visent à mettre un terme aux constructions illicites et à l’accaparement sans droit légal des biens de l’Etat. En effet, il a été procédé à la démolition de toutes les scènes de désordre, parmi lesquelles des bâtisses érigées à la place des arbres par voie de conséquence, au détriment du système écologique qui est constamment agressé. Les opérations réalisées, en étroite collaboration avec la gendarmerie nationale, ont permis la récupération des terres agricoles et des assiettes destinées à l’investissement agricole, a-t-on indiqué. Ainsi, la nature a retrouvé sa notoriété après qu’elle ait été agressée par plus d’une trentaine de constructions illicites qui n’avaient pas lieu d’être construites, si ce n’est la contribution malsaine de quelques malfrats du foncier et des bandits qui se sont crus les maîtres des lieux. En effet, un ensemble de circonstances défavorables dont la propagation alarmante du coronavirus, a motivé des brigands à se substituer aux services. Pis encore, ils se sont réservés le droit de se constituer maîtres des lieux, en réglementant comme bon leur semble, la concession des terres et des hectares de forêt. Il s’agit de plusieurs endroits au niveau de la forêt appelée communément « Paloma » où il est enregistré la naissance de dizaines de constructions anarchiques. La forêt de Coca n’a pas été épargnée et subit, elle aussi, les affres des attaques de personnes ne possédant aucun droit de s’y installer, sinon brandissant le drapeau, du vieux prétexte qui n’est autre que de bâtir un refuge. Ces opérations vont devoir couper la route à la mafia du foncier qui se sont accaparés des terres pour y bâtir des constructions puis les louer aux désireux et en situation difficile, acceptant tout, rien que pour trouver un foyer. Enfin, l’Etat est décidé à appliquer la loi de manière ferme et sans répit, et à actionner la machine de l’ordre dans l’optique de barrer la route à toute éventuelle tentative de refaire régner le désordre, indique-t-on.