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L’énergie solaire: Vendre du soleil aux autres

Pays du soleil par excellence, l’Algérie sera un gros pays producteur de l’énergie solaire, comme il l’était, pendant longtemps, pour les hydrocarbures. Oui, un pays producteur «à flot» de l’énergie solaire, mais également, un pays exportateur « phare » de cette nouvelle énergie qui commençait à faire parler d’elle, de plus en plus, avec un intérêt inouï. Il est, géographiquement le mieux placé pour être un fournisseur sérieux et durable avec les partenaires de l’Europe du Nord. Pas plus tard qu’en 2012, des initiatives ont vu le jour, visant l’adoption d’un programme d’importation de l’énergie renouvelable de l’Algérie vers les pays de l’Europe continentale via la France et l’Espagne y compris l’Italie. Cependant, le commerce de l’électricité entre pays ne saurait se concrétiser de façon générale que si les bénéfices économiques sont partagés. La vente d’électricité aurait en outre un autre avantage celui de resserrer les liens politiques et économiques entre les pays partenaires. En Algérie quand l’on aborde le sujet des énergies renouvelables, l’on pense tout de suite, à l’ère de l’après-pétrole et le tarissement des puits. Voilà, pourquoi l’on doit faire vite, en vue de former des ingénieurs et des techniciens dans cette branche, qui n’est pas du tout polluante par rapport au pétrole et au gaz avec un impact négatif sur l’environnement. Déjà, et ce n’est pas pour rien que l’on lui avait choisi le surnom de «énergie verte». Non seulement pour ces raisons ayant trait à la protection de la nature, mais également, sa production et son transport sont, d’ailleurs, moins coûteux. Pour rendre cet avenir énergétique, une réalité vécue en Algérie, le gouvernement avait, en 2019, mis en place un ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables et flanqué par un Haut Commissariat aux énergies renouvelables, attaché au Premier ministère. C’est une initiative visant à rendre indépendant les énergies renouvelables par rapport aux énergies traditionnelles -pétrole et gaz- toujours nécessaires, sans, cependant, en être des énergies de l’avenir. Il serait, toutefois, important de s’attarder sur l‘expression «transition énergétique». Il faudrait, cependant se rappeler une vérité, celle de procéder à la formation – une très bonne formation – à de jeunes cadres: ingénieurs, techniciens, ouvriers qualifiés qui vont se charger de la gestion technique de ce grand secteur des énergies de l’avenir. C’est notre avenir économique qui en dépendrait grandement. Comme, d’ailleurs, il dépend aujourd’hui des énergies traditionnelles: pétrole et gaz.

À propos Abdelkader Benabdellah

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