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Législatives du 12 juin prochain, des noms circulent déjà. Devenir député et… mourir !

Dès l’annonce de la date de la tenue des élections législatives fixées au 12 Juin prochain, les grandes tribus affûtent déjà leurs armes. Le compte à rebours est donc lancé pour cette joute électorale où le jeu de l’Oie sera celui des surprises, au vu de ces noms de postulants qu’on entend ici et là et qui alimentent d’ores et déjà les coulisses de quelques partis politiques comme le FLN ou le RND. Pour ce qui est des partis islamistes, rien pour le moment n’a filtré sur les noms de leurs candidats, bouche cousue et motus vivendi! Dans cette ville où tout le monde sait que le microcosme politique local obéit à deux leviers principaux qui sont le dosage tribal et l’argent en dessous de table, ces deux nerfs de guerre ont été, de tout temps, omniprésents dans toutes les élections depuis la naissance du multipartisme, mais que l’on ne s’y trompe pas, les choses ne sont pas aussi simples qu’elles peuvent paraître, il faut avoir une sacrée dose de célérité cérébrale pour pouvoir appréhender les tenants et les aboutissants d’un quelconque vote. Il faut aussi avoir la bénédiction de l’administration si l’on veut devenir député ou un simple élu et cela s’est vérifié à plusieurs reprises. Par calculs ou réelles convictions, allez savoir, Saida cultive les paradoxes et cela lui sied à merveille. Loin des clichés réducteurs et des images stéréotypées, Saida se transforme à chaque joute électorale en arène où s’affrontent l’argent et le tribalisme. Entre les partisans et les consignes tribales, une pitoyable confusion règne ces jours-ci. Tractations en coulisses, afflux remarquable vers les sièges des partis politiques qui se réveillent après une longue hibernation, des déplacements vers la Capitale pour solliciter X et Y parmi les membres influents des partis politiques pour une position honorable dans les listes. Ne dit-on pas que le « troubadour n’oublie jamais le haussement des épaules ». En attendant la validation des candidatures des différentes formations politiques et celles des indépendants, de nombreux prétendants font déjà campagne sur les réseaux sociaux, principalement Facebook qui a une forte pénétration comparativement à d’autres supports et comme la nature a horreur du vide, certains postulants élevés aux hormones de la magouille et connus sur la place publique, tentent de meubler le vide sidéral du débat politique par leur présence auprès des officiels sur le terrain, lors des sorties du wali ou lors des célébrations des dates commémoratives, alors que les cartes ne sont pas distribuées ni la tactique non encore arrêtée. Alors qui gagnera les 04 Siéges mis en jeu qui hantent déjà les cervelles qui, tapies à l’ombre, tirent les ficelles? L’avenir nous le dira!

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