Désormais, six cas de contaminations au variant britannique ont été enregistrés bien que de nombreux contaminés préfèrent se confiner chez eux et ne pas se rendre à un établissement hospitalier. Il se pourrait qu’il y en ait plus. «Dans la continuité des activités de séquençage des virus SARS-CoV-2 mises en place par l’Institut Pasteur d’Algérie, dans le contexte de surveillance des variants circulant actuellement dans le monde et suite à la confirmation le 25 février dernier de deux cas porteurs du variant britannique à Alger, six autres cas porteurs de ce même variant ont été détectés ce jour 04 mars 2021, au niveau des laboratoires de l’Institut Pasteur d’Algérie», lit-on dans le communiqué de cet Institut. Le communiqué n’est pas «riche» en informations puisque l’on ne connaît pas la résidence de ces contaminés, bien que tout porte à croire qu’ils seraient dans l’Algérois. «Il s’agit de quatre sujets, détectés dans le cadre des enquêtes épidémiologiques autour de l’un des deux premiers cas et de deux nouveaux cas, actuellement en isolement au niveau de l’EHS d’El Kettar et de l’EPH de Rouiba», précise l’IPA ; le Pr Bouzghoub de l’IPA et son équipe ont expliqué, à El Watan, qu’un travail d’investigation et de surveillance est en cours sur toutes les PCR positives douteuses. S’il y a enquête épidémiologique, il faudrait la rendre publique. Et là, on constate qu’il en s’agirait que des personnes qui ont fait le test PCR et pas les autres. Or, le test PCR est coûteux et donc on ne connaît rien sur les autres contaminés. Il faudrait, peut-être, généraliser le test PCR et le rendre, pourquoi pas, gratuit pour élargir le champ de l’enquête. Il faut agir rapidement et efficacement. En face, l’Etat devra s’activer et mobiliser les moyens pour une campagne de sensibilisation et inciter le citoyen au respect des gestes barrières face à cette baisse de vigilance. Agir avant qu’il ne soit trop tard.