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Le tourisme, c’est un «tout»

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hamadi, a annoncé, vendredi depuis Tamanrasset, la formation d’une commission conjointe avec le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, en vue de réviser les tarifs des prestations des hôtels et œuvrer à leur plafonnement, afin qu’ils soient à la portée des citoyens, dans le but de renforcer le tourisme interne, a rapporté l’APS. Certes, les prix de nos hôtels restent trop chers par rapport aux prix pratiqués ailleurs. Mais il n’y a pas que les hôtels qui restent chers, la restauration l’est aussi. C’est un tout qu’il faudra revoir pour la relance du tourisme. Plafonner les prix des hôtels reste une idée comme une autre, mais la vraie question : «Y a-t-il suffisamment d’hôtels en Algérie ?». Et là, on ne parle pas des grandes villes, on parle des petites villes qui disposent de beaux sites touristiques. Dans un hôtel, il n’y a pas que l’hébergement. Or, chez nous, un hôtel est assimilé plus à un dortoir qu’un établissement hôtelier qui propose à se clients des soirées, des sorties et autres. En Espagne comme dans les autres pays qui vivent de l’industrie du tourisme, on trouve des hôtels à tous les prix. Dans ces pays, l’Etat a encouragé la construction des «auberges» modernes et qui attirent une nouvelle clientèle. Une clientèle qui aime la rencontre avec d’autres cultures. Chez nous, les «auberges» et les «sites de campings» se comptent sur les bouts des doigts. Seule la concurrence qui pourra baisser les prix des hôtels. Dans certaines villes, un hôtel «même luxueux» ne peut rien offrir à ses clients sauf l’hébergement et à degré moindre une bonne «bouffe», puisque il n’y a aucune activité culturelle ou sportive. Les terrains de golf en Algérie se comptent sur les doigts d’une seule main. Pour lancer, et non pas relancer le tourisme, il est temps de penser à une politique du tourisme, en prenant en compte tous les paramètres et ne pas se focaliser sur les sites d’hébergement ou la question des visas. Il faut oser aller plus loin pour profiter d’un secteur qui a, toujours, été délaissé.

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