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Le stress hydrique arrive à grand pas !!

Selon des informations officielles, 22 wilayas seront concernées par la crise, plus au moins rude, de l’eau, dont 10 seront directement touchées. C’est à dire, un peu plus du tiers des wilayas de la république sera affecté par cette crise qui s’avère déjà stressante. Alors que nous sommes, tout juste, au début d’un été qui fera, peut-être, des prolongations, au delà de ses limites saisonnières naturelles. D’expérience, l’été «algérien» avait l’habitude -parfois- d’empiéter sur les droits de son successeur l’automne. Les barrages conçus afin de préserver l’eau nécessaire à la consommation, sont selon, des sources proches des autorités concernées, à des taux de remplissage ne dépassant pas les 20 pour cent. En vue de faire face à ce grand déficit, le département ministériel directement concerné par cette situation de crise pressante, a eu recours aux forages, dont une centaine ont été réalisés à travers une vingtaine de wilayas qui sont pratiquement touchées de plein fouet par une «avarice» en eau. Seulement, la solution des forages, elle est d’un apport positif urgent, afin de rendre disponible cette matière vitale. Cependant, elle aurait son revers de la médaille qui, selon des spécialistes en la matière, pourrait accélérer le tarissement des réserves des nappes phréatiques, suite à une surexploitation, plus au moins, pratiquée sur une longue durée. Tel que nous l’avons proposé dans des chroniques précédentes, la solution, «radicale» de toute évidence du «gros» problème de l’eau en Algérie, ne serait autre que le recours au dessalement des eaux de mer et le recyclage des eaux usées. Et, avant de songer à l’installation des usines «délocalisés» affectées à cet effet, il faudrait, d’emblée, penser à maîtriser la technologie liée «techniquement», au domaine du dessalement et de la récupération des eaux usées. Désormais, c’est devenu une option stratégique incontournable, si l’on veut opérer une quelconque maîtrise dans ce domaine. C’est à dire «abreuver» cette population massive d’algériens, qui va atteindre d’ici peu, la cinquantaine de millions… Ce n’est pas au mois de mai ou de juin que l’on va se mettre à courir à droite et à gauche, afin de procurer de quoi boire à une population qui représenterait la moitié de l’ensemble des habitants du pays. Il y a tout un département ministériel en charge de la gestion du dossier de l’eau en Algérie. Il est pourvu d’un budget et assisté d’un ensemble d’agences dont les missions sont purement techniques. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire des barrages algériens que ces derniers se retrouvent à la fin du mois de mai avec, entre 15 à 20 pour cent de taux de remplissage.

À propos Abdelkader Benabdellah

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