LE CARREFOUR D'ALGÉRIE Quotidien national d'information
Djamel Belmadi a réitéré son ambition d’être à la Coupe du Monde 2026 qu’organiseront le Canada, les Etats-Unis et le Mexique, hier à la mi-journée, en conférence de presse au Centre technique national de Sidi Moussa en perspective de l’entrée en matière des Verts en éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 qui les verront recevoir jeudi la modeste Somalie au stade Nelson-Mandela d’Alger à partir de 18h00 avant d’aller en Mozambique le dimanche prochain pour un sacré duel au Estadio nacional à 14h00. «C’est important de démarrer avec de résultats positifs surtout pour la rencontre qui se jouera à domicile face à une modeste formation somalienne. Face au Mozambique, le match sera totalement différent, surtout face à une solide sélection africaine, en témoigne les résultats réalisés lors de la phase de qualifications à la CAN-2023. La phase de qualifications au Mondial constitue un mimi championnat de dix rencontres qui s’étalent sur une période de deux ans. La gestion du premier match est importante pour qu’on soit dans les meilleures conditions face au Mozambique » affirmera le champion d’Afrique des nations 2019, surpris par le choix de cet adversaire d’avancer leur rencontre alors qu’il avait la possibilité de profiter de la fenêtre internationale de la FIFA et de le décaler de 48 heures. « Le calendrier me surprend un peu, parce que nous n’aurons même pas trois jours pour récupérer avant d’aller au Mozambique, avec entre 10h et 12h de vol. La gestion du premier match contre la Somalie va être très importante. On va vers l’effectif que j’estime être le meilleur pour l’heure. Entre Somalie et Mozambique, il y aura du changement dans les équipes à cause du délai et du déplacement. Contre le Mozambique, les conditions seront difficiles, en jouant à 14 heures, mais nous avons de l’expérience. Le Mozambique est une bonne équipe, qui a battu le Sénégal 1-0 chez elle. Ce ne sera clairement pas facile.» avertira le driver national, avant de s’étaler sur les situations différentes des deux Algériens du Milan AC. «Si Bennacer est là à la CAN, nous en serions ravis, mais on part du principe qu’il a eu une blessure importante, qu’il manque de condition physique. Nous ne nous faisons pas d’illusion, et s’il est là, on aura cette réflexion. Ismaël a eu une blessure grave et rare à son âge. Ce n’est pas comme une rupture des ligaments, qui a un protocole que l’on connaît bien. La sienne est différente, complexe. J’ai eu ça aussi, j’en parle avec expérience, on ne peut pas fixer de date de retour. Si le joueur est présent, ce serait uniquement parce qu’il aura franchi toutes les étapes pour son retour pour une compétition aussi exigeante, dure, physique que la CAN. Or, ni son entraîneur au Milan AC ni moi ne pouvons savoir. On le verra peut-être jouer en décembre, mais on ne sait pas. À chaque jour suffit sa peine. Il reviendra quand il reviendra, nous ne précipiterons pas son retour» dira-t-il au sujet de l’indispensable «Isma». Et de renchérir à propos de Yacine Adli : « J’ai discuté plusieurs fois avec lui et depuis des années, depuis Bordeaux déjà. La balle est dans son camp. J’ai fait l’approche dans un domaine technique, avec explication du projet, comme pour tous les joueurs. Il n’y a pas à faire plus que ça. Il n’a pas dit qu’il était disponible, et les joueurs n’ont pas grand chose à faire puisque c’est à nous de nous charger des différentes démarches pour le changement de nationalité sportive. J’attends. S’il se déclare sélectionnable, alors nous rentrerons dans une autre phase qui est celle de l’analyse de ses performances, la mise en concurrence… ».
