Par Ould Ogban
Le sujet que nous propose l’actualité locale, c’est que dans les cafés de la place publique ou sur les réseaux sociaux, on ne parle que du wali Said Sâayoud et les avis sont partagés. Saida, autrefois fief incontesté et incontestable des intellos de gauche, est devenue aujourd’hui, ville de tous les ragots-ravageurs. Il est navrant de constater que plusieurs Internautes ne sont pas arrivés à distinguer entre liberté d’expression – de pensée et de communication et certains actes répréhensibles contenus dans leurs commentaires – avis et réflexions. Certains parmi eux usent depuis peu d’invectives et d’attaques frontales à l’adresse des responsables et autres citoyens, sans trop mesurer l’impact ni les peines prévues pour de telles dérives. Quoique réunis par groupes d’affinités autour d’une table, leur sujet de discussion reste le même : critiques et dénigrements et il y a ceux qui se contentent d’écouter. Pourtant, en publiant cette réalité qui crève les yeux, pouvant même être vérifiée par le commun des mortels, on ne fait qu’informer le citoyen. Actuellement, le wali Said Sâayoud nourrit la discussion : « Celui qui a des choses à me reprocher, qu’il le dise « , dira-t-il lors de sa rencontre avec la société civile, en prenant à témoin le conseiller et chargé de mission de la société civile ; d’ailleurs, à ce titre, une vidéo parue dans Face book a fait le tour de la ville. Méchanceté gratuite: certaines personnes qui veulent sortir de l’anonymat, utilisent les réseaux sociaux pour distiller leur venin alors que d’autres sont mielleuses à souhait pour se rapprocher des officiels.
Eh oui ! l’éternel a créé l’un et l’autre comme le dit le Coran. Dans cette ville qui se trouve aujourd’hui isolée de l’Algérie officielle et laminée par les mouches bleues, on y trouve le dévot et le Tartuffe – l’honnête homme et son contraire – le repenti et sa victime – le syndicaliste et l’exploiteur- le «retraitable» et le chômeur maltraité par le mur auquel il s’adosse. Ainsi est faite la vie à Saida où les hommes-corbeaux tournoient dans les estaminets noircis par la fumée des cigarettes et leurs croassements ressemblent à des moqueries ou leur hypocrisie déferlante règne en maître et avec en plus, la rumeur qui tient la vedette et chacun y va de son analyse. C’est qu’à Saida, plusieurs personnes qui se reconnaissent, ont perdu leurs boussoles – plongeant dans la plus sombre des schizophrénies, donnant lieu à tous les délires. Ils croient que Face book leur réussit et s’improvisent journalistes-correspondants. Se faisant les champions de toutes catégories de balivernes à travers leurs brûlots et se proclamant pour la grande cause sociale, ils s’érigent en purificateurs-redresseurs de torts – protecteurs farouches de Saida-Ville et gardiens émérites du développement local…Ils poussent l’outrecuidance jusqu’à menacer d’écrire sur le responsable qui refuse de le recevoir. L’homme jaloux de sa ville émet des critiques constructives et dans un cadre légal. C’est bien – c’est beau – c’est noble – c’est généreux et c’est même courageux de s’inquiéter du sort de sa wilaya et de ses habitants – d’élever la voix pour dénoncer les gabegies – les détournements- les malversations et de crier au scandale contre ceux qui détruisent les acquis de toute une ville d’histoire et de gloire. Mais certains Saidis à qui on ne la ferait pas, disent d’une manière décourageante aux détracteurs et mauvaises langues » Bien Faire et Laisser Braire ». A Bon entendeur salut!