Le projet rentre dans le cadre du BS 2023. Vers la réhabilitation de la Cathédrale «Sacré Cœur»

La protection et la réhabilitation des sites his-toriques et archéologiques de la wilaya d’Oran ont été au cœur d’intenses débats en haut lieu de la Chefferie exécutive locale. Un dossier de réhabilitation et de restauration de plusieurs sites historiques et archéologiques, en état d’abandon ou vétustes, est sur la table de la Direction de la culture de la wilaya. Ce dossier concerne un projet de réhabilitation de certains sites historiques comme la Cathédrale «Sacré Cœur» d’Oran, un édifice religieux catholique, érigé de 1903 à 1913 par l’architecte Albert Ballu, au temps de l’ancien gouvernement colonial d’Algérie alors que le constructeur est la société des frères Auguste et Gustave Perret. L’église qui y fut édifiée, est de type romano byzantin. Malheureusement, car c’est le cas, ce vestige encore vivant nécessite une vaste opération de réhabilitation et de restauration, de l’avis des spécialistes de l’urbanisme. Le wali, Sayoud Said, n’a pas manqué de s’attarder sur le dossier de protection et de réhabilitation de certains sites historiques et archéologiques à Oran, lors de débats ayant marqué la dernière Session ordinaire d’APW. Pour le wali, la Loi des finances 2023 n’aurait pas prévu, semble-t-il, de cagnotte spéciale pour la réhabilitation de tels sites qui revêtent une importance du point de vue de valorisation du cachet et du patrimoine historique de la wilaya d’Oran. «J’ai été très subjugué tant par la valeur de ce monument, lors de mes premiers passages dans la ville d’Oran que par la qualité de sa construction, chose qui incite aujourd’hui à poser la réflexion sérieuse concernant sa réhabilitation», a-t-il en effet souligné, au moment où l’autre monument dit «Abri Alain», situé entre le mont Murdjadjo et le quartier Eckmühl et classé en 1962, avait été déclaré «irrécupérable» par d’anciens responsables du secteur culturel à Oran ; la question, somme toute, pertinente liée à la réhabilitation d’autres sires historiques et archéologiques qui méritent d’être sauvés de l’oubli parce qu’ils sont en déperdition, refait brusquement surface ces derniers temps.