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Le pétrole à 100 $, la bonne nouvelle

Les cours du pétrole ont connu une progression sur les bourses mondiales. Une bonne nouvelle pour l’éco-nomie nationale. Le prix du baril de «Brent» s’est installé à 75,38 dollars, en hausse de 0,57 dollar sur l’Intercontinental Exchange Futures de Londres, alors que celui du baril de «Light sweet crude» a constitué 73,28 dollars, après une augmentation de 0,43 dollar, sur le New York Mercantile Exchange. Les gains annuels s’élèvent déjà à près de 45%. Sans parler de son impressionnant rebond depuis son niveau plancher d’avril 2020: +285%! Bank of America a relevé ses prévisions de prix du Brent pour cette année et l’année prochaine, affirmant que le resserrement des équilibres de l’offre et de la demande de pétrole en 2022 pourrait pousser brièvement le pétrole à 100 $ le baril, a rapporté lundi l’agence britannique Reuters. «Nous pensons que la reprise robuste de la demande mondiale de pétrole dépassera la croissance de l’offre au cours des 18 prochains mois, drainant davantage les stocks et ouvrant la voie à une hausse des prix du pétrole», a déclaré la banque dans une note datée de dimanche. Alors que la demande devrait se redresser à un rythme rapide au cours des prochains mois, la banque a averti que d’amples capacités inutilisées de l’OPEP+ et un retour probable des barils iraniens plafonneraient les prix du pétrole cette année, selon le même média. En effet, l’économie mondiale commence à se reprendre après deux ans de pandémie, ce qui a engendré une forte demande pendant la saison de conduite estivale et une pause dans les pourparlers pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien qui pourrait conduire à une reprise des approvisionnements en brut du producteur de l’OPEP. Comme l’avaient prédit les experts, le prix du pétrole devrait connaître une «bonne» hausse avant, peut-être, de chuter. C’est ainsi que le PDG de TOTAL déclare que le prix du pétrole risque d’atteindre 100 dollars le baril mais aussi d’être bas au cours des prochaines années. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la demande pétrolière va dépasser son niveau d’avant pandémie d’ici fin 2022 et atteindre 100,6 millions de barils par jour. «Le brut a poursuivi sa hausse, galvanisé par l’idée que l’élection d’Ebrahim Raïssi [en Iran] rend les négociations sur le nucléaire plus difficiles», a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. Avec un prix référentiel du baril de pétrole fixé à 40 dollars par la loi de finances 2021, l’Algérie gagnerait presque le double si les pronostics des prévisionnistes ne sont pas mis à mal par une éventuelle révision à la hausse par l’Opep+ de ses quotas de production, note «El Watan». Cela aurait été également plus rentable, si la production pétrolière algérienne maintenait ses niveaux d’il y a quelques années. Selon les données du dernier rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP), elle avait atteint en mars 2021 870 000 Mbj, soit une baisse de 8000 barils par rapport à la production moyenne de février (878 000 Mbj), d’après le média. Une hausse qui pourra «booster» l’économie nationale et atténuer la crise.

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