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«Le pays a atteint le point de non-retour pour défendre farouchement sa souveraineté». Aucune force ne peut faire pression sur l’Algérie

L’Algérie continuera à refuser les «pressions» de l’étranger d’où qu’elles viennent. Le pays qui est arrivé à restructurer son économie grâce aux sacrifices et aux profondes réformes législatives et structurelles, n’admet pas en effet que des pressions s’exercent sur lui, notamment dans les domaines de l’investissement et de l’économie nationale. «Aucune force dans le monde n’est en mesure de faire pression sur l’Algérie», a déclaré, jeudi, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Une déclaration, somme toute, audacieuse et légitime du président algérien qui intervient dans un contexte international peu enviable d’agglutinement d’intérêts économiques mais aussi de partage discriminatoire de visions politiques stratégiques de pays au détriment d’autres. L’Algérie qui a fait un long chemin afin d’asseoir une souveraineté économique nationale, solide et mené de profondes réformes de son économie la libérant du joug des lobbys économiques et des tenants des spéculations, est décidée d’être au front pour préserver sa dignité et son économie. Après la série noire du Hirak marquée par les démantèlements des réseaux mafieux et des lobbys autour d’hommes d’affaires et d’hommes politiques en Algérie dans ce qui est désormais appelé du « plus grand scandale politico économique » , l’Algérie ne veut pas faire marche arrière. Ces sandales ont en effet terrassé son économie et permis à des centaines de milliards de dollars de partir en fumée dans des projets inutiles ou fictifs ou d’aller dans des comptes de filiales et de destinations inconnues et bien tapissées dans l‘ombre, avant que l’Etat ne déclenche de vastes enquêtes et procède aux arrestations des coupables aux saisies de leurs biens et au rapatriement des fonds publics détournés  vers l’étranger. C’est ce mal économique profond d’ailleurs qui a affaibli l’économie nationale. L’Algérie est arrivée à un point de non retour. Elle refuse les pressions spécialement dans le domaine économique. Le président Tebboune a affirmé, jeudi, qu' »aucune force dans le monde n’est en mesure de faire pression sur l’Algérie », affirmant que « le pays a atteint le point de non-retour pour défendre farouchement sa souveraineté ». « Hormis la puissance divine, aucune force dans le monde n’est en mesure de faire pression sur l’Algérie », a déclaré le président de la République, lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques, à la clôture des Journées de l’Entrepreneuriat, organisées par le Conseil du Renouveau Economique Algérien (CREA) au Centre international de conférences (Alger). « Le pays a atteint le point de non-retour pour défendre farouchement sa souveraineté », a-t-il souligné. Le président de la République a tenu à affirmer que « l’Etat sévira contre toutes les formes de dérive qui ont accablé l’économie nationale par le passé et coûté des milliards de dollars au Trésor public », soulignant que « la lutte contre les formes de dérive qui ont accablé l’économie nationale et coûté des sommes colossales au Trésor public, a été parmi les défis que nous avons relevés avec conviction ». Le président Tebboune a, à ce propos, évoqué « certaines parties, nostalgiques du passé douloureux qu’a vécu le pays et qui pensent pouvoir faire pression sur l’Etat et sur ses politiques économiques », affirmant que « le train est en marche et rien ne peut l’arrêter ». « Minoritaire, cette catégorie qui tente de ternir l’image de l’Algérie à l’étranger, ne représente aucunement la majorité qui est en parfaite harmonie avec la politique économique actuelle », a soutenu le président de la République, précisant que cette majorité « est imprégnée de patriotisme et d’une volonté de mettre en exergue les efforts consentis par l’Etat pour relancer l’économie nationale ». Rassurant les opérateurs économiques qu' »aucune partie ne peut faire pression ou imposer des actions intolérables », le président de la République a affirmé que « le pays a amorcé une phase où le dossier du passé et les pratiques antérieures ont été définitivement clos ». Avec l’annulation de la commission chargée du dossier de l’importation qui a « outrepassé ses prérogatives », le président de la République a souligné que l’objectif demeure « l’édification, en coopération avec certains pays amis, d’une économie puissante, qui peut générer des richesses, satisfaire les besoins des citoyens et remplacer, progressivement, l’importation ».

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