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Le pauvre n’en peut plus. Quel rachat pour le pouvoir d’achat?

Le pouvoir d’achat des ménages qui s’est effondré de 60% ces dernières années, ne cesse de fondre comme neige au soleil, ce qui conduit certaines souches de la société à subir les contrecoups de la dévaluation de la monnaie nationale, de l’envolée des cours pétroliers et des flambées de prix des produits de première nécessité. Les signes précurseurs d’une pauvreté grandissante et menaçante sont assez palpables sur le terrain, à travers la décrépitude de plusieurs secteurs vitaux de l’économie, avec leur corollaire la mise en chômage sans préavis. Le mois de Ramadhan et l’Aïd el Fitr ont été loin d’être une simple formalité pour les ménages au faible revenu où des familles entières ont été laminées par les hausses vertigineuses des prix des produits stratégiques sans parler des factures de consommation de l’énergie et de l’eau. Le pauvre et, à la rigueur, le travailleur au revenu plus ou moins faible, sont au summum de leur inquiétude. Déjà avec le carburant, le pain, la pomme de terre, la tomate si on exclut son café du matin et son paquet de cigarettes du jour, tout lui revient plus cher qu’auparavant. Un fonctionnaire percevant une mensualité de 30.000 DA est aujourd’hui incapable de faire face à toutes ces dépenses, encore moins à celles inhérentes aux fêtes sacrées et au Ramadhan. Qu’en est-il du pauvre? D’après un sondage récent fait par des universitaires, 60% des Oranais vivraient au dessous du seuil de pauvreté alors que ce taux se situait entre 30 et 45 % sur la base des chiffres entre autres ceux du chômage sachant que cette population déprimée et stigmatisée par le pouvoir d’achat est majoritairement implantée dans les périphéries. Le nombre de pauvres, de SDF et des sans travail, est de plus en plus en augmentation et par-là même angoissant, ce qui fait planer le risque d’une «facturation» sociale à la prochaine rentrée sociale. Le Covid et ses effets sur l’économie sont un rajout aux malheurs des pauvres qui ont souffert durant le mois de Ramadhan, en matière d’assistance et de solidarité et d’absence de donations ou de subventions des Associations et des entreprises ainsi que de la faiblesse du pouvoir d’achat qui est perçue par les spécialistes comme un frein au développement culturel à la faiblesse des salaires qui constitue la dominante des revendications des fonctionnaires.

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