Le parti politique Hamas trouve que l’opportunité lui est plus que jamais «favorable» pour s’installer dans les assemblées qui seront élues à Oran. Ce parti qui dit plaider tour à tour pour le changement, le développement, la diversification de l’investissement et la gestion équitable des ressources humaines et économiques, ne manque pas d’afficher ses prétentions. Il insiste beaucoup sur le rapprochement entre le citoyen et l’administration notamment communale. En campagne électorale, le parti Hamas, en course pour les élections APC et APW du 27 novembre prochain, espère «reconquérir» sa place dans l’échiquier politique local, à travers sa représentativité au sein des futures assemblées élues locales. Pour ancrer sa stratégie de redéploiement sur la scène, il a installé 50 bureaux de permanence pour les candidats à l’APC d’Oran et 100 autres de permanence pour les candidats à l’APW, ce qui n’empêche pas sa direction de campagne de se targuer «d’être le seul parti à l’échelle locale qui a créé un nombre aussi important de permanences, pour être au chevet des préoccupations des citoyens et des électeurs». «L’APC qui est le maillon faible, doit descendre à la rue et occuper le terrain car il est fini le temps des responsables terrés derrière leurs bureaux, téléphones et climatiseurs à proximité. Pour cela, nous insistons sur un rapprochement concret entre la commune et ses citoyens pour une bonne prise en charge de leurs doléances, ce qui permet de donner un vrai sens à la démocratie participative qui fait du citoyen le point de départ du développement et de la bonne gouvernance et d’être au centre des prises de décision par les collectivités locales», soulignent deux des candidats de ce parti à l’APC d’Oran, Chahed Tahar, ancien cadre de Sonelgaz et Abounabil Jamel, ingénieur. En matière de logement, souci majeur des citoyens de cette deuxième ville d’Algérie, ce parti s’est félicité des efforts déployés par les autorités locales mais a toutefois appelé, lundi, lors d’une rencontre avec les citoyens au boulevard Emir AEK, «à revoir les relogements qui touchent les quartiers historiques de la ville, tel Derb qui mérite d’être réhabilité». «Notre parti à l’échelle locale qui a pris acte des préoccupations des habitants de ce quartier, se dit contre le déracinement des populations de ces quartiers», suggère pour sa part le candidat Bouabdella Med, syndicaliste et cadre de la DAE, appelant, par ailleurs, «à améliorer la situation des travailleurs de la commune d’Oran.
